mardi 31 décembre 2019

"Gabacho" d'Aura Xilomen

Pour le club de lecture de janvier, il nous a été donné de lire "Gabacho" d'Aura Xilomen.

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Titre : "Gabacho"
Autrice : Aura Xilomen
Traductrice : Julia Chardavoine
Genre : récit
Editeur : Liana Levi
Parution : 2018 / 364 pages
ISBN : 979-1034900015


Ce qu'en dit l'éditeur : Liborio n'a rien à perdre et peur de rien. Enfant des rues, il a fui son Mexique natal et traversé la frontière au péril de sa vie à la poursuite du rêve américain.
Narrateur de sa propre histoire, il raconte ses galères de jeune clandestin qui croise sur sa route des gens parfois bienveillants et d'autres qui veulent sa peau.
Dans la ville du sud des Etats-Unis où il s'est réfugié, il trouve un petit boulot dans une librairie hispanique, lit tout ce qui lui tombe sous la main, fantasme sur la jolie voisine et ne craint pas la bagarre...
Récit aussi émouvant qu'hilarant, Gabacho raconte l'histoire d'un garçon qui tente de se faire une place à coups de poing et de mots.


Avis : Le style étonne et détonne. Dans la première partie, il faut s'habituer au nombre incalculable de "Fuck". Cela se calme par la suite.
passé ce premier étonnement, on s'attache très vite à Liborio. Il lui arrive tellement de choses et il prend toujours tout du bon côté.

Un livre attachant au style particulier.



mardi 17 décembre 2019

"Juste une ombre" de Karine Giebel

Lors d'un salon du livre auquel je participais, une des auteures invitées était Karine Giebel. Auteure dont j'ai énormément entendu parler, célèbre pour ses polars et son suspens. L'occasion de lire enfin un de ces livres. Je me suis laissée tenter par "Juste une ombre", dédicacé.

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Titre : "Juste une ombre"
Auteure : Karine Giebel
Genre : Thriller
Editeur : Pocket
Parution : 2013 / 608 pages
ISBN : 978-2266238571


Ce qu'en dit l'éditeur : Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour...
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard....

Avis : Le livre se lit très bien. J'ai passé un bon moment, mais je crois que j'en attendais trop de l'auteure. Je pensais que j'aurais peur, que le livre m'angoisserait et je n'ai rien éprouvé de tout cela.
J'ai bien aimé la fin (qui parait-il est le propre de cette auteure).

Un livre pour se distraire.


mardi 3 décembre 2019

"La demande" de Michèle Desbordes

Pour le rendez-vous du club de lecture de décembre, il nous a été donné à lire "La demande" de Michèle Desbordes.

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Titre : "La demande"
Auteur : Michèle Desbordes
Genre : récit
Editeur : Verdier poche
Parution : 2019 / 136 pages
ISBN : 978-2-37856-039-3


Ce qu'en dit l'éditeur : A la fin de sa vie, sur l'invitation du roi de France, un maître italien, peintre et architecte, quitte son pays. Accompagné de ses élèves, il fait le long voyage jusqu'à la Loire où il aura sa demeure. On lui donne une servante. La relation de cette rencontre, en vérité bouleversante, impossible à cerner dans une formule, est le coeur du roman servi par la prose tendue, insidieuse et dense de Michèle Desbordes qui porte, magistralement, le récit jusqu'à son point d'orgue : la demande.


Avis : Ce livre permet de montrer tout ce qu'il peut ressortir d'une absence d'histoire. Effectivement, nous assistons au changement des saisons et à la relation qu'il existe entre ce maître (tout le monde reconnaît Léonard de Vinci même s'il n'est jamais cité) et cette servante.
Le lecteur peut s'interroger sur l'objet de la demande qui apparaît à la toute fin du livre.

Le style est très particulier et je ne l'ai pas aimé. Plus d'une fois j'ai trébuché en lisant certains passages, d'autres je mourais d'envie de mettre des points à la place de certaines virgules. Il n'est pas fait pour moi.

Un livre faisant l'éloge de la lenteur.


mardi 26 novembre 2019

"Sorcières, la puissance invaincue des femmes" de Monan Chollet

"Sorcières, la puissance invaincue des femmes" de Monan Chollet m'a été prêté par une copine. Cela faisait quelques temps que j'en entendais parler et elle m'en dit grand bien.

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Titre : "Sorcières, la puissance invaincue des femmes"
Autrice : Mona Chollet
Genre : essai
Editeur : Zones
Parution : 2018 / 240 pages
ISBN : 978-2355221224


Ce qu'en dit l'éditeur : Tremblez, les sorcières reviennent ! disait un slogan féministe des années 1970. Image repoussoir, représentation misogyne héritée des procès et des bûchers des grandes chasses de la Renaissance, la sorcière peut pourtant, affirme Mona Chollet, servir pour les femmes d'aujourd'hui de figure d'une puissance positive, affranchie de toutes les dominations.
Qu'elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l'Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
Ce livre en explore trois et examine ce qu'il en reste aujourd'hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante –; puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant –; puisque l'époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée – devenue, et restée depuis, un objet d'horreur.
Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s'est développé alors tant à l'égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.
Prix de l'essai Psychologies-Fnac 2019


Avis : Je n'ai pas été déçue de ma lecture. Le livre se lit vraiment très facilement et nous interpelle plus d'une fois. Je pense que chaque femme trouvera forcément un écho dans les réflexions de l'autrice. En autres, elles nous font comprendre ou prendre conscience de la misogynie de notre monde actuel.

Un livre à partager sans modération.



mardi 5 novembre 2019

"Une bête au Paradis" de Cécile Coulon

Dans les livres de la rentrée littéraire, "Une bête au paradis" de Cécile Coulon m'a été conseillé par une amie libraire. Un trajet en train Marseille-Paris a été l'occasion de le lire.

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Titre : "Une bête au Paradis"
Auteur : Cécile Coulon
Genre : récit
Editeur : L'Iconoclaste
Parution : 2019 / 352pages
ISBN : 978-2378800789


Ce qu'en dit l'éditeur : La vie d'Émilienne, c'est le Paradis. Cette ferme isolée, au bout d'un chemin sinueux. C'est là qu'elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel.
Les saisons se suivent, ils grandissent. Jusqu'à ce que l'adolescence arrive et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui dévaste tout sur son passage. Il s'appelle Alexandre. Leur couple se forge. Mais la passion que Blanche voue au Paradis la domine tout entière, quand Alexandre, dévoré par son ambition, veut partir en ville, réussir.
Alors leurs mondes se déchirent. Et vient la vengeance.
Une bête au Paradis est le roman d'une lignée de femmes possédées par leur terre. Un huis clos fiévreux hanté par la folie, le désir et la liberté.

Avis : Les personnages, très stéréotypés, sont facilement reconnaissables. Tout comme Blanche, on s'attache à ce petit coin de Paradis.
La vengeance n'est pas venue d'où je le pensais.
Le livre se lit très facilement et on se laisse emporter par la vie de Blanche et Gabriel.

Un livre à lire d'une traite pour passer un bon moment.


mardi 22 octobre 2019

"Borgo Vecchio" de Giosuè Calaciura

Pour le rendez-vous du club de lecture de novembre, il nous a été donné à lire "Borgo Vecchio" de Giosuè Calaciura.

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Titre : "Borgo Vecchio"
Auteur : Giosuè Calaciura
Traductrice : Lise Chapuis
Genre : récit
Editeur : Editions Noir sur Blanc (Notabilia)
Parution : 2019 / 149 pages
ISBN : 978-2882505842


Ce qu'en dit l'éditeur : Mimmo et Cristofaro sont amis à la vie à la mort, camarades de classe et complices d’école buissonnière. Cristofaro qui, chaque soir, pleure la bière de son père. Mimmo qui aime Celeste, captive du balcon quand Carmela, sa mère, s’agenouille sur le lit pour prier la Vierge tandis que les hommes du quartier se plient au-dessus d’elle. Tous rêvent d’avoir pour père Totò le pickpocket, coureur insaisissable et héros du Borgo Vecchio, qui, s’il détrousse sans vergogne les dames du centre-ville, garde son pistolet dans sa chaussette pour résister plus aisément à la tentation de s’en servir. Un pistolet que Mimmo voudrait bien utiliser contre le père de Cristofaro, pour sauver son ami d’une mort certaine.L’intrigue est semblable à celle d’un livret d’opéra : violence et beauté, bien et mal se mêlent pour nous tenir en haleine jusqu’au grand final.


Avis : Le lecteur entre sans problème dans la vie de ce quartier défavorisé de Palerme. Les descriptions y sont poétiques et les enfants attachants. On se prend à espérer une vie meilleure.
Je l'ai lu très rapidement et en suis restée avec une tristesse pour leurs vies. On ne peut pas dire que le livre soit noir, juste très trop réel.

Un livre sur un quartier populaire de Palerme.



mardi 8 octobre 2019

"Ce qu'elles disent" de Miriam Toews

Lors de la rentrée littéraire de septembre, ma libraire a organisé une soirée où elle nous a présenté quelques-uns de ses coups de coeur de cette rentrée, dont "Ce qu'elles disent" de Miriam Toews.

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Titre : "Ce qu'elles disent"
Auteur : Miriam Toews
Traducteurs : Paul Gagné, Lori Saint-Martin
Genre : récit, 
Editeur : Buchet Chastel
Parution : 2019 / 226 pages
ISBN : 978-2283032480


Ce qu'en dit l'éditeur : Colonie mennonite de Manitoba, Bolivie, 2009. Alors que les hommes sont partis à la ville, huit femmes – grands-mères, mères et jeunes filles – tiennent une réunion secrète dans un grenier à foin. Depuis quatre ans, nombre d’entre elles sont retrouvées, à l’aube, inconscientes, rouées de coups et violées. Pour ces chrétiens baptistes qui vivent coupés du monde, l’explication est évidente, c’est le diable qui est à l’œuvre. Mais les femmes, elles, le savent : elles sont victimes de la folie des hommes.
Elles ont quarante-huit heures pour reprendre leur destin en main. Quarante-huit heures pour parler de ce qu’elles ont vécu, et de ce qu’elles veulent désormais vivre. Analphabètes, elles parlent un obscur dialecte, et ignorent tout du monde extérieur.
Pourtant, au fil des pages de ce roman qui retranscrit les minutes de leur assemblée, leurs questions, leur rage, leurs aspirations se révèlent être celles de toutes les femmes.
Inspiré d’un fait divers réel, Ce qu’elles disent est un roman éblouissant sur la possibilité pour les femmes de s’affranchir ensemble de ce qui les entrave.
Miriam Toews est née en 1964 dans une communauté mennonite du Manitoba, au Canada. Elle est l’autrice de plusieurs romans et a été lauréate de nombreux prix littéraires, notamment du Governor General’s Award. Elle vit au Canada. Ce qu’elles disent est son premier roman à paraître chez Buchet/Chastel, et le troisième à paraître en France après Drôle de tendresse (Seuil, 2006) et Pauvres petits chagrins (Christian Bourgois, 2015).


Avis : Le livre se lit très facilement. Le rythme est lent et j'étais d'ailleurs étonnée qu'il ne retrace, au final, que deux jours.
Deux jours de réflexion, notées scrupuleusement par August, l'instituteur du village.
Le livre suit le cours de leurs pensées qui partent dans plusieurs directions : sur le pardon, la vengeance, la foi.

Un livre sur la prise de conscience d'un groupe de femmes.



mardi 24 septembre 2019

"Les jungles rouges" de Jean-Noël Orengo

Pour le rendez-vous du club de lecture d'octobre, il nous a été donné à lire "Les jungles rouges" de Jean-Noël Orengo.

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Titre : "Les jungles rouges"
Auteur : Jean-Noël Orengo
Genre : récit
Editeur : Grasset
Parution : 2019 / 272 pages
ISBN : 978-2246818434


Ce qu'en dit l'éditeur : Début du XXe siècle : l’Asie du Sud-Est est humiliée, soumise à la colonisation par les Européens.
Début du XXIe siècle : c’est une région triomphante, qui, avec la Chine, s’apprête à dominer le monde.
Entre les deux, il y a eu ces Jungles rouges et son héros énigmatique, Xa Prasith : une histoire de révolution et d’amour fou vécue par des êtres de couleur de peau et de culture différentes. Qui est Xa Prasith ? À travers une succession d’époques et de lieux, on découvre le destin d’un homme qui aurait tour à tour été : le fils du boy khmer des Malraux pendant leur aventure indochinoise en 1924 ; un militant nationaliste cambodgien, meilleur ami de Saloth Sâr, le futur Pol Pot, durant son séjour à Paris vers 1950 ; un officier khmer rouge, responsable de la propagande, et qui, désertant un mouvement devenu fou, confie Phalla, sa fille venant de naître, à un couple de Français lors de la chute de Phnom Penh en 1975 ; et cette figure de père mythique, hantant Phalla et son petit ami, Jean Douchy, dans les années 1990 et 2000. Une révélation finale viendra bouleverser tout ce qu’on croyait savoir sur lui.
Les Jungles rouges renouvellent le roman choral et reconstituent avec passion et minutie un grand basculement : l’Occident se couche, l’Extrême-Orient se relève. Mais par-delà l’Histoire, ce livre explore magistralement ce qui échappe à toutes nos idéologies : les amours mixtes, le goût de l’ailleurs, et une volonté farouche d’indépendance.


Avis : J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre. Je voyais que certains passages étaient poétiques, mais je passais à côté. D'autres me donnaient l'impression d'être une succession de noms de rue et d'adresses.
J'ai commencé à accrocher dans le dernier tiers du livre.
La révélation finale m'a beaucoup plu. Elle donne au livre une dimension, sa valeur.

Un livre pour les amoureux de l'Asie.


mardi 10 septembre 2019

"Glacé" de Bernard Minier

De nouveaux livres voyageurs sont apparus sur le groupe Facebook "Les livres Voyageurs" dont je fais partie. Je me suis donc inscrite sur la liste pour recevoir "Glacé" de Bernard Minier. A mon tour de le lire avant de l'envoyer à la personne suivante.

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Titre : "Glacé"
Auteur : Bernard Minier
Genre : policier
Editeur : Pocket
Parution : 2012 / 736 pages
ISBN : 978-2266219976


Ce qu'en dit l'éditeur : Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise. Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière.
"Retenez bien ce nom : Bernard Minier." Le Figaro littéraire
"De répit, point, ni pour les personnages ni pour nous. Une réussite !" Le Point
Prix du meilleur roman francophone au Festival polar de Cognac

Avis : Il est bien facile de s'imaginer cette vallée hivernale des Pyrénées, lugubre décor de ce policier.
Les personnages sont attachants, même si le côté anti-héros du policier est appuyé à fond (on se demande comment il arrive à mener son enquête en étant si mal en point).
J'ai bien apprécié les intrigues secondaires comme les relations que le policier entretient avec sa fille.

Un policier pour passer un bon moment.


mardi 27 août 2019

"Le poids de la neige" de Christian Guay-Poliquin

Pour la rentrée du club de lecture, ma librairie nous a fait lire "Le poids de la neige" de Christian Guay-Poliquin.

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Titre : "Le poids de la neige"
Auteur : Christian Guay-Poliquin
Genre : anticipation
Editeur : J'ai lu
Parution : 2019 / 288 pages
ISBN : 978-2290163573


Ce qu'en dit l'éditeur : "Dans une région lointaine qu'on imagine être celle des grands espaces, un village est cerné par la neige, privé d'électricité et de contact avec le reste du monde. Nous y trouvons deux hommes, à deux âges de la vie, contraints par le hasard ou le destin d'affronter ensemble le froid, la faim et l'ennui. A leur suite, le lecteur est emporté dans ce huis clos tout de blanc vêtu, dans cette lutte pour la survie, dans cette lente traversée de l'hiver, qui est avant tout une histoire de rémission. Car c'est quand rien ne se passe que tout peut arriver.
Le poids de la neige a reçu le prix littéraire France-Québec en 2017.

Avis : L'hiver tombe sur ce village et nous suivons la hauteur de la neige avec les titres de chapitre.
Les personnages sont vraiment bien décrits, complexes dans leur nature humaine.
S'il peut être difficile au départ de se faire au rythme lent, les courts chapitres nous aident à nous laisser transporter par ce lent passage du temps. L'hiver ne semble jamais devoir se terminer.

Un livre sur un huit clos entre deux hommes que rien ne prédisposait à être ensemble.


vendredi 16 août 2019

"Vitaltest - tome 4 : Sans prises" de Clara Suchère

Rapidement, à sa sortie, le tome 4 de Vitaltest de Clara Suchère est venu rejoindre les autres dans la bibliothèque de mes garçons. Cependant, ce n'est que maintenant que j'ai eu le temps de le lire.

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Titre : "Vitaltest - tome 4 : Sans prises"
Auteur : Clara Suchère
Genre : anticipation
Editeur : Yucca Editions
Parution : 2018 / 512 pages
ISBN : 9791094140390


Ce qu'en dit l'éditeur : Lorsqu’à la fin du Vitaltest les adolescents de la ville Inca se retrouvent rapatriés dans leur région d'origine, leur monde a perdu ses capacités élémentaires et la situation est chaotique. Montrés comme des bêtes de foire, utilisés pour parer au plus pressé, manipulés par le gouvernement de Tairfeau, haïs ou adulés, ils sont les seuls désormais à pouvoir agir sur l'air, l'eau, la terre et le feu dans un univers qui ne fonctionnait que grâce à ces dons partagées entre tous.
Les seuls, non... Terrence Scytes, (ses neveux) Skandar et Ariana, agissent toujours en toile de fond pour exécuter la suite de leur plan.
C’est dans une toute autre jungle que Lauryn, Milly, Julien et leurs camarades se retrouvent plongés. Celle de la politique et des luttes d'un pouvoir vacillant.
 Réussiront-ils à survivre à des dangers bien plus grands que ceux qu’ils ont affrontés au Pérou, lors de leur Vitaltest ?


Avis : Comme les fois précédentes, c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé les participants du Vitaltest.
Les personnages sont toujours aussi attachants.

C'est agréable de voir évoluer l'auteure, ce tome gagne en complexité par rapport aux précédents.

Un livre qui clôture bien cette saga.



mardi 6 août 2019

"Un peu de nuit en plein jour" d'Eric L'Homme

Comme chaque été, ma libraire propose aux membres du club de lecture de l'aider dans la lecture de tous les services presse qu'elle reçoit pour la rentrée littéraire. Cette fois, j'ai lu "Un peu de nuit en plein jour" de Eric L'Homme.

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Titre : "Un peu de nuit en plein jour"
Auteur : Eric L'Homme
Genre : anticipation
Editeur : Calmann Lévy
Parution : 2019 / 170 pages
ISBN : 978-2702166222


Ce qu'en dit l'éditeur : "Il ne reste plus que ça aujourd’hui, la communion des caves, cette sauvagerie qui seule subsiste une fois quittée la grisaille de la surface où les clans survivent dans des boulots plus pourris qu’une charogne oubliée sur un piège."
Ce pourrait être le monde de demain. Paris est envahi par une obscurité perpétuelle et livré aux instincts redevenus primaires d’une population désormais organisée en clans. Dans ce monde urbain terriblement violent, Féral est un des derniers à avoir des souvenirs des temps anciens. Il est aussi un as de la "cogne", ces combats à mains nues qui opposent les plus forts des clans dans des sortes de grand-messes expiatoires. C’est lors d’une de ces cognes qu’il rencontre Livie, qui respire la liberté, l’intelligence, la force. Leur amour est immédiat, charnel, entier. Mais le destin de Féral va se fracasser sur cette jeune femme qui n’est pas libre d’aimer.
Bijou littéraire, Un peu de nuit en plein jour parle de notre monde qui s’abîme, de la part de sauvagerie en l’homme, de l’inéluctabilité des destins.
"Une mazurka entre la violence des corps et la douceur des sentiments sur une terre sans soleil où subsiste seulement l'espoir." Alice, Librairie Martelle

Avis : Dans un monde futur où il n'y a plus vraiment de jour (juste une nuit plus claire), les privilégiés vivent très très longtemps grâce aux centres médicaux (éternellement ?) contrairement aux autres qui vivent par clan, peu car leur vie est beaucoup plus dure.
On suit Féral, un vieux des caves (45 ans). Il vit dans le clan de Louis et Lucie, aime participer aux cognes, où il excelle. Il y rencontre une jeune fille d'un autre clan, Livie (20 ans) et ils tombent amoureux.
Des passages en italique finissent par nous faire comprendre que Livie à une dette envers une privilégiée.
L'action n'est pas ce qui prime dans le livre, plus ce que ressentent les personnages. Aussi la réflexion sur vivre longtemps sans passion, événement ou peu et intensément est menée. D'ailleurs, au milieu du livre, Féral compare cela au conte de la chèvre de monsieur Seguin (sans les nommer).

Un livre sur la vie et son intérêt.


mardi 23 juillet 2019

"Une fille sans histoire" de Constance Rivière

Comme chaque été, ma libraire propose aux membres du club de lecture de l'aider dans la lecture de tous les services presse qu'elle reçoit pour la rentrée littéraire. Cette fois, j'ai lu "Une fille sans histoire" de Constance Rivière.

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Titre : "Une fille sans histoire"
Auteur : Constance Rivière
Genre : récit
Editeur : Stock
Parution : 2019 / 144 pages
ISBN : 978-2234088221


Ce qu'en dit l'éditeur : 13 novembre 2015. Comme tous les soirs, Adèle est assise seule chez elle, inventant les vies qui se déroulent derrière les fenêtres fermées, de l’autre côté de la cour. Quand soudain, en cette nuit de presqu’hiver, elle entend des cris et des sirènes qui montent de la rue, envahissant son salon, cognant contre ses murs. La peur la saisit, elle ne sait plus où elle est, peu à peu elle dérive. Au petit matin apparaît à la télévision l’image de Matteo, un étudiant porté disparu, un visage qu’elle aimait observer dans le bar où elle travaillait. Sans y avoir réfléchi, elle décide de partir à sa recherche, elle devient sa petite amie. Dans le chaos des survivants, Adèle invente une histoire qu’elle enrichira au fil des jours, jouant le personnage qu’on attend d’elle. Les autres la regardent, frappés par son étrangeté, mais ils ne peuvent pas imaginer qu’on veuille usurper la pire des douleurs.
Une histoire contemporaine où l’on est happés par l’émotion et le trouble. Un roman nécessaire.

Avis : Le livre se lit très bien. L'auteure a réussi à rendre son héroïne attachante malgré son usurpation. Son passé nous permet de comprendre son geste.
Dès le début, du fait de la construction du récit, on sait que son subterfuge sera dévoilé. On suit toute sa mise en place et, au final, sa dégringolade.

Un livre sur l'usurpation, sur la volonté d'exister.





mardi 16 juillet 2019

"Je suis Pilgrim" de Terry Hayes

"Je suis Pilgrim" de Terry Hayes un livre qui traîne depuis des années dans ma PAL (conseillé par ma belle-mère) et je me suis enfin décidée à le lire.

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Titre : "Je suis Pilgrim"
Auteur : Terry Hayes
Traducteur : Sophie Bastide-Foltz
Genre : thriller
Editeur : JC Lattès
Parution : 2014 / 600 pages
ISBN : 978-2709645805


Ce qu'en dit l'éditeur : Pilgrim est le nom de code d'un homme qui n'existe pas. Autrefois il dirigeait un service de surveillance interne regroupant l'ensemble des agences de renseignement américaines. Avant de prendre une retraite dans l'anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale.
Une jeune femme assassinée dans un hôtel de seconde zone de Manhattan.
Un père décapité en public sous le soleil cuisant d'Arabie saoudite.
Un homme énucléé vivant devant un laboratoire de recherche syrien ultrasecret.
Des restes humains encore fumants trouvés dans les montagnes de l'Hindu Kush.
Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l'humanité.
Et un fil rouge qui relie tous ces événements, avec un homme résolu à le suivre jusqu'au bout.


Avis : Je me suis plongée sans aucun problème dans cette histoire passionnante et n'ai pu lâcher le livre qu'une fois terminé.
L'histoire est très bien construite avec des flash-back savamment distillés. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Un livre pour passer un super moment.

mardi 25 juin 2019

"Dirty week-end" d'Helen Zahavi

Pour le rendez-vous de juillet du club de lecture, ma libraire nous a proposé de lire "Dirty week-end" d'Helen Zahavi.

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Titre : "Dirty week-end"
Auteur : Helen Zahavi
Traducteur : Jean Esch
Genre : thriller
Editeur : Libretto
Parution : 2019 / 210 pages
ISBN : 978-2369145219


Ce qu'en dit l'éditeur : Bella en a assez. Bien que discrète, elle ne supporte plus le voyeurisme de son voisin, la main baladeuse de son épicier de quartier. Elle ne supporte pas davantage les comportements malsains que génère la promiscuité de son train de banlieue aux heures de pointe. C'est alors qu'elle décide par un beau matin, elle si discrète, de mettre un terme à ces conduites de la manière la plus radicale qui soit : l'élimination de tous ces mâles déviants. Devenue tueuse en série, Bella y prendra un plaisir jusque-là insoupçonné… Les rôles seront dès lors inversés. Roman d'une violence rare sur les rapports de domination, il sera le dernier livre de littérature à faire l'objet d'une demande d'interdiction pour immoralisme à la Chambre des Lords lors de sa parution en 1991. Il est adapté au cinéma par Michael Winner en 1993.


Avis : Pour une fois, c'est une femme qui est serial killeuse ! Le livre nous montre le cheminement qui amène Bella à tuer les hommes qui l'insupportent. Sa rencontre avec le medium (charlatan ?) est unique et décisive (être bourreau ou être victime ?).
L'écriture est simple, violente et saupoudrée d'humour anglais.

Un livre noir surprenant.


mardi 4 juin 2019

"Laurie" de Stephen King

Je ne sais plus où; j'ai vu passer "Laurie", cette nouvelle gratuite de Stephen King et je l'ai téléchargée. Ce week-end, en panne de livres papier, j'ai fait un tour sur mon téléphone et y ai vu cette nouvelle qui attendait. Il était temps que je la lise.

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Titre : "Laurie"
Auteur : Stephen King
Traducteurs : Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner
Genre : nouvelle
Editeur : Albin Michel
Parution : 2019 / 40 pages
ISBN : 978-2226434104


Ce qu'en dit l'éditeur : Une nouvelle inédite et gratuite de Stephen King pour replonger dans l'univers de L'Outsider !

Lloyd vient de perdre sa femme. Pour l’aider à surmonter son deuil, sa sœur Beth lui rend visite et lui offre un adorable chiot baptisé Laurie dont il ne veut pas. Mais avec le temps, un lien se crée entre l’homme et l’animal…


Avis : Il ne faut surtout pas s'attendre à lire du pur Stephen King, sinon le lecteur risque d'être déçu. C'est une petite nouvelle fraîche et mignonne. La fin rejoint un peu plus le style attendu.

Une nouvelle pour se divertir.


mardi 28 mai 2019

"Photo de groupe au bord du fleuve" d'Emmanuel Dongala

Pour le rendez-vous de juin du cercle de lecture, ma librairie nous a proposé de lire "Photo de groupe au bord du fleuve" d'Emmanuel Dongala.

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Titre : "Photo de groupe au bord du fleuve"
Auteur : Emmanuel Dongala
Genre : récit, roman historique
Editeur : Actes Sud
Parution : 2012 / 446 pages
ISBN : 978-2330012991


Ce qu'en dit l'éditeur : Ce matin, quand Méréana se réveille, elle sait que la journée qui l'attend ne sera pas comme les autres. Elles sont une quinzaine à casser des blocs de pierre dans une carrière au bord d'un fleuve africain. Elles viennent d'apprendre que la construction d'un aéroport a fait considérablement augmenter le prix du gravier, et elles ont décidé ensemble que le sac qu'elles cèdent aux intermédiaires coûterait désormais plus cher, et que Méréana serait leur porte-parole dans cette négociation. L'enjeu de ce qui devient rapidement une lutte n'est pas seulement l'argent et sa faculté de transformer les rêves en projets - recommencer des études, ouvrir un commerce, prendre soin de sa famille... Malgré des vies marquées par la pauvreté, la guerre, les violences sexuelles et domestiques, l'oppression au travail et dans la famille, les "casseuses de cailloux" découvrent la force collective et retrouvent l'espoir. Cette journée ne sera pas comme les autres, c'est sûr, et les suivantes pourraient bien bouleverser leur existence à toutes, à défaut de changer le monde. Par sa description décapante des rapports de pouvoir dans une Afrique contemporaine dénuée de tout exotisme, Photo de groupe au bord du fleuve s'inscrit dans la plus belle tradition du roman social et humaniste, l'humour en plus.


Avis : Tout le livre est écrit à la 2ème personne du singulier. Ce fait voulu est parfois étrange, mais le lecteur s'y fait.
Méréana est attachante, on apprend son histoire au fur et à mesure, de même que celles de ses collègues de travail. Il ne fait pas bon d'être femme au Congo... Et il ne faut pas oublier que les traditions sont plus forte que la loi, que le pouvoir est corrompu...
Même si la fin me paraît un peu idéalisée, cette note d'espoir est la bienvenue.

Un livre de réflexion.


mardi 7 mai 2019

"L'âge d'or" de Diane Mazloum

Lors de la rentrée littéraire de septembre, ma libraire a organisé une soirée où elle nous a présenté quelques-uns de ses coups de coeur de cette rentrée. "L'âge d'or" de Diane Mazloum.

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Titre : "L'âge d'or"
Auteur : Diane Mazloum
Genre : récit, biographies
Editeur : JC Lattès
Parution : 2018 / 416 pages
ISBN : 978-2709663199


Ce qu'en dit l'éditeur : Fin des années 1960. Rock et pattes d’éph, insouciance et soleil sur la peau satinée des femmes. Ce sont les derniers jours de l’âge d’or du Liban, mais personne ne le sait encore. Certainement pas Georgina, jeune chrétienne à la beauté troublante. Ni Roland, son premier amour, qui la guette au bord d’une piscine, dans cette torpeur suave où s’agite leur groupe d’amis noceurs, à l’ombre des conversations d’adultes et des turbines d’avion – grondement de la terreur à venir. Pendant ce temps, Ali Hassan Salameh, fils d’un leader historique palestinien, s'apprête à prendre les armes. Il deviendra l’homme le plus beau et le plus dangereux du Moyen-Orient. En traçant les destinées de Georgina, devenue Miss Univers, idole chérie d’un peuple enfantin, et d’Ali Hassan, chef de guerre musulman recherché de tous et surtout du Mossad, Diane Mazloum signe une fresque vibrante qui nous emporte au cœur des années 70 et de la guerre civile libanaise. Georgina est l’histoire d’un amour, d’une famille, d’un pays, dans la fièvre d’une époque où l’on se déchire entre frères. La tragédie d’un peuple pour qui rien ne sera jamais plus comme avant.


Avis : Il m'a fallu quelque temps pour m'habituer à la structure particulière du livre. Effectivement, une seule journée par année est racontée. Cela n'empêche nullement la compréhension de l'histoire et lui apporte une touche personnelle.
J'ai beaucoup aimé en découvrir plus sur l'histoire du Liban à travers ces personnages existants.

Un livre pour apprendre, tout en passant un bon moment.

mardi 23 avril 2019

"Au fond de l'eau" de Paula Hawkins

Pour cette nouvelle année 2019, de nouveaux livres voyageurs sont apparus sur le groupe Facebook "Les livres Voyageurs" dont je fais partie. Je me suis donc inscrite sur la liste pour recevoir "Au fond de l'eau" de Paula Hawkins. A mon tour de le lire avant de l'envoyer à la personne suivante.

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Titre : "Au fond de l'eau"
Auteur : Paula Hawkins
Traducteurs : Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner
Genre : Thriller
Editeur : Pocket
Parution : 2018 / 504 pages
ISBN : 978-2266254496


Ce qu'en dit l'éditeur : En froid avec sa sœur Nel depuis des années, Julia n'a pas voulu lui répondre lorsque celle-ci a tenté de la joindre. Une semaine plus tard, le corps de Nel est retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, la ville de leur enfance. Obligée d'y revenir, Julia est terrifiée. De quoi a-t-elle le plus peur ? D'affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s'occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu'elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu'elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c'est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent...


Avis : Le livre se lit facilement et je l'ai préféré à son précédent, "La fille du train".
A chaque chapitre, un personnage différent est le narrateur et cela permet d'avoir les différents points de vue.
Même si la trame se devine, elle se déroule agréablement et j'ai passé un bon moment.

Un livre pour se divertir.


mardi 9 avril 2019

"Landfall" d'Ellen Urbani

Pour le rendez-vous d'avril du club de lecture, ma libraire nous a proposé de lire "Landfall" d'Ellen Urbani.

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Titre : "Landfall"
Auteur : Ellen Urbani
Traducteur : Juliane Nivelt
Genre : récit
Editeur : Editions Gallmeister
Parution : 2018 / 332 pages
ISBN : 978-2351786406


Ce qu'en dit l'éditeur : En septembre 2005, l'ouragan Katrina s'abat sur la Nouvelle-Orléans, semant le chaos, emportant des milliers de vies. Émue par le sort des survivants, Rose, à peine âgée de dix-huit ans, s'apprête à rejoindre la ville meurtrie avec sa mère pour leur porter secours. Mais leur voiture percute une jeune fille. La victime n'a rien sur elle qui confirme son identité – seulement une page d'annuaire avec les coordonnées de la famille de Rose. Obsédée par cette étrange coïncidence, Rose entreprend de retracer pas à pas le parcours de l'inconnue à travers une ville en ruine, sans se douter que sa propre histoire est parsemée de secrets.


Avis : Deux voix, celle de Rose et celle de Rosie, plongées dans l'horreur de l'ouragan et des jours qui ont suivi la catastrophe.
Nous découvrons la vie de chacune, comment elles en sont arrivées là tout en suivant la recherche de Rose. Son résultat est prévisible, mais il est agréable de s'y laisser conduire.

Je ne sais pas si cela est fait express, mais, par moment, il y a des confusions : il est écrit Rose à la place de Rosie (ou vice versa).

Un livre sur les événements de l'ouragan Katrina.


mardi 19 mars 2019

"Les fantômes de Manhattan" de R.J. Ellory

Pour cette nouvelle année 2019, de nouveaux livres voyageurs sont apparus sur le groupe Facebook "Les livres Voyageurs" dont je fais partie. Je me suis donc inscrite sur la liste pour recevoir "Les fantômes de Manhattan" de R.J. Ellory. A mon tour de le lire avant de l'envoyer à la personne suivante.

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Titre : "Les fantômes de Manhattan"
Auteur : R. J. Ellory
Traducteurs : Claude Demanuelli et Jean Demanuelli
Genre : Suspens, Sentimental
Editeur : Sonatine
Parution : 2018 / 464 pages
ISBN : 978-2355842962


Ce qu'en dit l'éditeur : Et si un livre détenait les clés de votre existence ?
Annie O'Neill, 31 ans, est une jeune fille discrète. Elle tient une petite librairie en plein cœur de Manhattan, fréquentée par quelques clients aussi solitaires et marginaux qu'elle. Son existence est bouleversée par la visite d'un nommé Forrester, qui se présente comme un très bon ami de ses parents, qu'elle n'a pratiquement pas connus. L'homme est venu lui remettre un manuscrit. Celui-ci raconte l'histoire d'un certain Haim Kruszwica, adopté par un soldat américain lors de la libération de Dachau, devenu ensuite une des grandes figures du banditisme new-yorkais. Quel rapport avec l'histoire intime d'Annie ? Et pourquoi le dénommé Forrester est-il si réticent à lui avouer la vérité ?
Lorsqu'elle lui sera enfin dévoilée, celle-ci sera plus inattendue et incroyable que tout ce qu'elle a pu imaginer. Conteur hors pair, R. J. Ellory retrace ici le récit d'un demi-siècle plein de bruit et de fureur. Cette nouvelle variation sur son thème favori, la répercussion de l'Histoire sur les trajectoires personnelles, est cette fois bien différente de ses ouvrages précédents, ne serait-ce que grâce à son héroïne, qui donne au récit une nostalgie et une douceur inaccoutumées.
Des événements passés qui viennent à la rencontre du présent, une vie volée, une vengeance, Les Fantômes de Manhattan n'est pas sans rappeler par ses thèmes et son ampleur Il était une fois en Amérique de Sergio Leone.


Avis : J'ai retrouvé avec plaisir le style de l'auteur, bien reconnaissable.
Curieuse, j'ai lu rapidement le début pour, finalement, laisser traîner le livre sans trop avoir envie d'y retourner. Il faut dire que l'héroïne m'a été fortement antipathique. Je l'ai trouvée nunuche à souhait et passant son temps à se plaindre au lieu d'agir (certaine personnes sont effectivement comme cela). Bref, insupportable. Ce qui n'aide pas à apprécier le livre.
Toutefois, les cinquantaines dernières pages m'ont bien plu et ont donné de la valeur au livre.


mardi 12 mars 2019

"Le jour où Nina Simone a cessé de chanter" de Darina Al-Joundi et Mohamed Kacimi

Pour le rendez-vous de mars du club de lecture, ma libraire nous a proposé de lire "Le jour où Nina Simone a cessé de chanter" de Darina Al-Joundi et Mohamed Kacimi.

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Titre : "Le jour où Nina Simone a cessé de chanter"
Auteur : Darina Al-Joundi et Mohamed Kacimi
Genre : auto/biographie
Editeur : Babel
Parution : 2010 / 157 pages
ISBN : 978-2742793105


Ce qu'en dit l'éditeur : Quel est le prix de la liberté, qu'elle soit sexuelle, amoureuse, politique, sociale ou religieuse ?... Telle est la question que pose cette histoire stupéfiante, faite de vérité et de folie, de rage et de tendresse.
La narratrice grandit dans le Liban contemporain en s'efforçant d'être fidèle au rive de son père, un journaliste et écrivain pour qui la liberté n'est pas négociable. Mais ce rêve va se fracasser sur la violence et la haine de la guerre civile, qui tolère tous les excès - sexe, alcool, drogue, provocations. Le refus affiché des règles sociales et des convenances religieuses finit pourtant par défier une société qui réprime durement l'insoumission...
Voici le récit d'une renaissance, le retour à la lumière d'une jeune femme qui a côtoyé la folie et la mort. Audacieux, impudique et bouleversant, son témoignage dévoile une immense fragilité mais aussi une force et une espérance irréductibles.


Avis : Une biographie très intéressante, très dure également.
Le style est propre à une biographie, on entend Darina raconter sa vie à Mohamed, surtout au début du livre.
La couverture est belle et je me suis raccrochée à la photo de Darina, si belle sur scène, en lisant son enfance et son adolescence.

Une leçon d'histoire, un témoignage poignant.


mardi 26 février 2019

"Les étoiles s'éteignent à l'aube" de Richard Wagamese

Pour le rendez-vous de décembre du club de lecture, ma libraire nous a proposé de lire "Les étoiles s'éteignent à l'aube" de Richard Wagamese.

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Titre : "Les étoiles s'éteignent à l'aube"
Auteur : Richard Wagamese
Traductrice : Christine Raguet-Bouvard
Genre : récit
Editeur : 10/18
Parution : 2017 / 312 pages
ISBN : 978-2264069702


Ce qu'en dit l'éditeur : Lorsque Franklin Starlight, âgé de seize ans, est appelé au chevet de son père Eldon, il découvre un homme détruit par des années d'alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de l'accompagner jusqu'à la montagne pour y être enterré comme un guerrier. S'ensuit un rude voyage à travers l'arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d'espoir, et lui parle des sacrifices qu'il a concédés au nom de l'amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n'avait jamais vu, une histoire qu'il n'avait jamais entendue.


Avis : C'est un livre agréable à lire. Les personnages sont bien traités et ce qui ressort énormément, c'est cette communion avec la nature, qui semble si naturelle à Franklin.

J'ai trouvé le titre pas réellement adapté à l'histoire, c'est dommage. Son titre original (Medecine walk) lui va nettement mieux.

Un livre sur les relations humaines et avec la nature.


mardi 22 janvier 2019

"Un aller simple" de Didier van Cauwelaert

J'ai vu passé, sur le fil facebook de Céline Barré, sa recommandation pour ce livre et je me suis laissée tenter.

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Titre : "Un aller simple"
Auteur : Didier van Cauwelaert
Genre : récit, humour
Editeur : Albin Michel
Parution : 1995 / 119 pages
ISBN : 978-2253138532


Ce qu'en dit l'éditeur : Aziz est né en France, de parents inconnus. Recueilli par les Tsiganes des quartiers nord de Marseille, il a grandi sous la nationalité marocaine, n’ayant pas les moyens de s’offrir un faux passeport français. Professionnellement, il s’est spécialisé dans les autoradios : il les vole et les revend. Sa vie bascule le jour où le gouvernement décide une grande opération médiatique de retour au pays. Voilà Aziz confié à un jeune et idéaliste «attaché humanitaire», chargé d’aller le «réinsérer dans ses racines», et qui lui demande où se trouve son lieu de naissance. Le doigt d’Aziz montre au hasard, sur la carte du Maroc, une zone vierge du Haut-Atlas. Et l’aventure commence… Un roman drôle et poignant, qui a obtenu le prix Goncourt en 1994.


Avis : Je suis rentrée très facilement dans le livre. Aziz est fort sympathique et il est très agréable de suivre ses aventures abracadabrantes.
Le livre se lit très facilement.
Comme lui, nous nous attachons à son "attaché humanitaire".
Un peu surréaliste, l'histoire est drôle et émouvante.

Un livre pour passer un bon moment.