mardi 25 octobre 2016

"Fifty-Fifty : ...et toujours un grain de folie" de Kathy Dorl

Je remercie Kathy Dorl, de m'avoir fait parvenir, après que j'ai chroniqué son roman "Déconfitures et pas de pot", "Fifty-Fifty : ...et toujours un grain de folie", paru, comme les autres, aux Éditions Hélène Jacob. J'ai également chroniqué "Ce que femme veut..." de la même auteur.

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Titre : "Fifty-Fifty : ...et toujours un grain de folie"
Auteur : Kathy Dorl
Genre : Feel good
Editeur : Editions Hélène Jacob
Parution : 2014 / 178 pages
ISBN : 978-2370112095


Ce qu'en dit l'éditeur : Prenez cinq amies : Lola, l’explosive Zoé en couple avec Jenifer, Anaïs la rebelle et Chloé la prudente.
Ajoutez, si possible avec modération, Thomas et Lylou, deux adolescents en pleine crise, et une pincée de Fabien, toujours chez ses parents à 25 ans.
Saupoudrez généreusement de maris : Frank, Bruno – beaucoup trop sérieux – et Jean-Robert – trop volage.
Pimentez largement des joies des familles recomposées, de belle-mère trop présente, de démon de midi, de mise au placard professionnelle.
Ajoutez délicatement l’ingrédient principal : "moi, vieillir, jamais !"
Remuez délicatement en prenant soin des grands-parents malades, mais surtout sans aggraver les malentendus.
Placez le tout dans un club de vacances, dans un pays au bord de la guerre civile.


Avis : Au moment où j'ai choisi ce livre, je voulais une lecture légère et je n'ai pas été déçue.
Retrouver les six personnages de "Ce que femme veut..." quinze ans après est agréable. Ils n'ont pas vraiment changé, seulement évolué.

L'humour de l'auteur est plus présent que dans la précédente histoire. Cependant, il ne m'a pas autant gênée que dans "Déconfitures et pas de pot". Peut-être simplement parce que je m'y habitue.
Le fait que les six personnages aient le même m'a parfois interpelée, mais pourquoi pas après tout.

Une lecture légère où il est agréable de retrouver les personnages que nous connaissons déjà.


mardi 18 octobre 2016

"Océan d'amour Océan de la peur" de Jocelyne Tribot

Je remercie Jocelyne Tribot de m'avoir transmis son roman "Océan d'amour Océan de la peur"..

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Titre : "Océan d'amour Océan de la peur"
Auteur : Jocelyne Tribot
Genre : Récit
Editeur : Indépendant
Parution : 2016 / 50 pages
ISBN : 979-1022714525


Ce qu'en dit l'éditeur : Maémie, petite fille de huit ans, vivant avec ses parents aux abords de l'océan. Un tremblement de terre puis un tsunami dévaste tout sur son passage. Elle est sauvée in extremis de l'eau. Ses parents sont introuvables, elle va devoir suivre des inconnus au travers de la ville réduite en miettes et va faire face au massacre qui est devenu sa vie d'enfant.


Avis : C'est une charmante petite histoire qui se lit très facilement.
Elle est toute en douceur malgré son cadre terrible.
De l'optimisme face à la vie en ressort.

Je regrette seulement de ne pas m'être attachée à l'héroïne, dans le sens où je n'ai pas ressenti les émotions qui la parcouraient, qu'elles n'ont pas eu d'échos en moi.
Mon impression première a peut-être été faussée, car, en commençant le livre, je m'étais imaginé que les protagonistes étaient en Bretagne (bien loin donc des côtes dévastées par le tsunami de 2004 auquel il semble être fait allusion).


mardi 11 octobre 2016

"Une avalanche de conséquences" d'Elizabeth George

Je remercie les éditions des Presses de la Cité pour m'avoir transmis "Une avalanche de conséquences" d'Elizabeth George.

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Titre : "Une avalanche de conséquences"
Auteur : Elizabeth George
Traducteur : Isabelle Chapman
Genre : Thriller
Editeur : Presses de la Cité
Parution : 2016 / 480 pages
ISBN : 978-2258117754


Ce qu'en dit l'éditeur : Qu'est-ce que Lily a bien pu découvrir dans le journal intime de son fiancé William Goldacre pour que celui-ci se précipite du haut d'une falaise du Dorset ? Et est-ce un hasard si, quelque temps plus tard, sa mère, Caroline Goldacre, se retrouve mêlée à une sombre affaire : la mort suspecte de Clare Abbott, l'auteur féministe dont elle était l'assistante ?
Si le lien entre les deux décès semble ténu, voire inexistant, le sergent Barbara Havers est néanmoins déterminée à faire éclater la vérité. Il n'en faudra pas moins pour restaurer auprès de sa hiérarchie son image salement écornée par une précédente enquête. Elle est soutenue par son supérieur, l'inspecteur Thomas Lynley, qui suit une piste à Cambridge, où le corps de Clare a été retrouvé. Barbara Havers, de son côté, cherche quel mystère se cache dans la campagne du Dorset, d'apparence si paisible...

D'une main de maître, Elizabeth George tire les ficelles d'une énigme troublante où la tragédie côtoie le crime. Lorsque resurgissent des secrets de famille depuis longtemps enfouis se déclenche inévitablement une avalanche de conséquences...


Avis : C'est un livre qui, une fois commencé, ne demande qu'à être terminé.
Je me suis laissée emporter par l'histoire.

Les personnages sont bien campés. J'ai déjà lu des livres de l'auteur (il y a quelques années) et j'ai retrouvé avec plaisir les personnages du New Scotland Yard.

Rapidement, on trouve suspecte cette Caroline Goldacre ou, tout du moins, elle irrite fortement par son côté désagréable de prendre possession de la vie des gens qu'elle cotoie.
L'enquête ne nous lasse pas et nous suivons avec intérêt les divers éléments qui nous permettent d'en savoir un peu plus.

Un bon moment de lecture.



mardi 4 octobre 2016

"Petit pays" de Gaël Faye

Ma libraire nous a fait lire, pour ce deuxième rendez-vous du club de lecture, un livre de la rentrée littéraire "Petit pays" de Gaël Faye, paru chez Grasset.
Cet article participe au thème d'octobre du Dounia-Joy's book club : "un livre qui vous a fait pleurer".


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Titre : "Petit pays"
Auteur : Gaël Faye
Genre : récit
Editeur : Grasset
Parution : 2016 / 224 pages
ISBN : 978-2246857334


Ce qu'en dit l'éditeur : "Au temps d'avant, avant tout ça, avant ce que je vais raconter et le reste, c'était le bonheur, la vie sans se l'expliquer. Sil'on me demandait "Comment ça va ?" je répondais toujours "ça va !". Du tac au tac. Le bonheur, ça t'évite de réfléchir. C'est par la suite que je me suis mis à considérer la question. A esquiver, à opiner vaguement du chef. D'ailleurs, tout le pays s'y était mis.Les gens ne répondaient plus que par "ça va un peu". Parce que la vie ne pouvait plus aller complètement bien après tout ce qui nous était arrivé."
G.F

Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son "petit pays", le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de cœur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.


Avis : Ce livre m'a tout simplement transportée.
Le narrateur nous raconte son enfance au fond de la paisible impasse. Sa description, son rythme, les images qui naissent de la lecture nous y emmènent et nous vivons avec lui l'innocence de l'enfance qui s'envole.
C'était agréable à lire.
L'Histoire le rattrape et la lecture devient plus poignante. Elle m'a même tiré quelques larmes (alors que j'étais tranquillement en train de lire au café - pas pratique devant tout le monde).

Pourtant, malgré cette terrible histoire, je trouve que le livre se termine sur la note positive de la vie.
 
"J'ai tardé à t'écrire. J'étais trop occupé ces temps-ci à rester un enfant" écrit le narrateur à son cousin mort.
J'ai beaucoup aimé sa découverte des livres grâce à sa voisine grecque. Une belle petite bulle d'évasion. Lorsqu'il voit pour la première fois sa bibliothèque, elle lui répond :
" – [...] Ce sont les grands amours de ma vie. Ils me font rire, pleurer, douter, réfléchir. Ils me permettent de m'échapper. Ils m'ont changée, ont fait de moi une autre personne.
 – Un livre peut nous changer ?
– Bien sûr, un livre peut te changer ! Et même changer ta vie. Comme un coup de foudre. Et on ne peut pas savoir quand la rencontre aura lieu. Il faut se méfier des livres, ce sont des génies endormis."


C'est un beau livre, poignant, mais pas noir. Beau comme la vie.