mardi 31 juillet 2018

"Federica Ber" de Mark Greene

Comme chaque été, ma libraire propose aux membres du club de lecture de l'aider dans la lecture de tous les services presse qu'elle reçoit pour la rentrée littéraire. Cette fois, j'ai lu "Federica Ber" de Mark Greene.

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Titre : "Federica Ber"
Auteur : Mark Greene
Genre : récit
Editeur : Grasset
Parution : 2018 / 208 pages
ISBN : 978-2246817451


Ce qu'en dit l'éditeur : Un matin, dans le journal, un homme lit le récit d’un fait divers survenu en Italie. Un couple a été découvert, mort, au pied d’une muraille rocheuse des Dolomites. Les corps, dit la rumeur, seraient attachés l’un à l’autre. Suicide, assassinat ? Les carabinieri suspectent une randonneuse : Federica Bersaglieri.
Ce nom, il croit le reconnaître. Serait-ce la jeune femme rencontrée vingt ans auparavant, durant une semaine féerique, au cœur d’un été parisien ? Elle l’avait arraché à ses habitudes, lui avait appris la légèreté. Ensemble, ils avaient bu du vin frais, exploré les passages couverts, mimé les passants dans les jardins publics, dormi à la belle étoile, sur les toits de la ville… Puis elle avait disparu, brusquement. Aujourd’hui, à mille kilomètres de distance, il cherche à comprendre.
Deux histoires d’amour envoûtantes, sous les auspices de l’imaginaire et de la liberté, des sommets des Alpes à ceux de Paris.


Avis : Le sujet m'avait interpellée et je me suis laissée entraînée par ma lecture. Elle est tranquille, chaude comme un été parisien.
Je pensais qu'il y aurait plus d'actions, d'enquêtes, mais il n'en est rien. Et cela ne m'a nullement gênée.
L'écriture de l'histoire de Federica, celle d'hier à Paris ou celle d'aujourd'hui dans les Dolomites, est subjuguante.

Un livre pour rêver tranquillement.





mardi 17 juillet 2018

"Les yeux fardés" de Lluis Llach

Lors des réunions du club de lecture, nous partageons nos coups de coeur. Je me suis alors laissée séduire par "Les yeux fardés" de Lluis Llach.

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Titre : "Les yeux fardés"
Auteur : Lluis Llach
Traducteur : Serge Mestre
Genre : récit, roman historique
Editeur : Babel
Parution : 2017 / 384 pages
ISBN : 978-2330078157


Ce qu'en dit l'éditeur : Ils sont quatre inséparables, Germinal, David, Joana et Mireia, nés en 1920, qui traversent les rives de l'enfance dans le quartier populaire d'une Barceloneta aux ruelles bigarrées, aux senteurs maritimes, à la culture ouvrière militante. Après l'âge tendre des premiers émois, les personnalités s'affirment et les destinées s'esquissent. Pour les deux filles, du moins. Les balises de l'avenir se font plus fluctuantes pour les garçons quand ils découvrent la passion qui les unit. Si la proclamation de la République leur ouvre les voies de l'espérance, très vite la guerre civile rebat les cartes et conduit les amis au chaos...
Ode vibrante à Barcelone l'irréductible et à son peuple enivré de rêves libertaires, ce roman trace avec une grande finesse l'expérience guerrière de ces héros sans grade, nimbée de la nostalgie douce-amère des illusions perdues.


Avis : Le lecteur est directement plongé dans cette vieille Barcelone. Ah, l'Ecole de la Mer m'a séduite, suivre l'enfance des quatre amis également. Que c'était agréable de les voir évoluer.
Malheureusement, l'Histoire les a rattrapés.
L'histoire devient plus rude, plus dure. A cause de l'Histoire. Et c'est intéressant d'en apprendre davantage sur la vie à Barcelone à cette époque.

Le récit est construit en interviews que donne Germinal, âgé, à un réalisateur. Il livre son histoire, son histoire et celle de David, intimement liées.
Le style est très agréable à lire, même s'il est fourni. Parfois, la fin d'un enregistrement permet au lecteur de souffler.

Un livre d'amour, d'Histoire.




mardi 10 juillet 2018

"La société des jeunes pianistes" de Ketil Bjørnstad

Pour le dernier rendez-vous du club de lecture avant les vacances estivales, ma libraire nous a proposé de lire "La société des jeunes pianistes" de Ketil Bjørnstad.

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Titre : "La société des jeunes pianistes"
Auteur : Ketil Bjørnstad
Genre : récit 
Editeur : Le livre de Poche
Parution : 2008 / 443 pages
ISBN : 978-2253121848


Ce qu'en dit l'éditeur : La Société des Jeunes Pianistes, c'est le nom que s'est donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années 1960. A la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du "Jeune Maestro". Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes.
La Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, grave et subtil, qui évoque le désir, la vie, la mort.


Avis : Je dois dire que la couverture m'a déjà transportée. Belle, légère. Dès les premières pages, on remarque qu'elle est composée de deux éléments importants au narrateur : la rivière près de chez lui et le piano.
La musique classique occupe une part primordiale du livre. Même si je ne m'y connais pas (les titres ne m'évoque rien), j'aime l'écouter. C'est un tel ravissement. Et j'ai ressenti cela en lisant l'histoire.
J'ai été emballée par l'histoire, reprenant le livre avec envie lorsque je devais interrompre la lecture.

L'âge où les adolescents deviennent des adultes est reporté avec précision. L'avenir s'offre à eux, avec toutes ses possibilités et ils avancent vers l'inconnu.
Aussi bien le personnage principal que ses amis sont décrits avec justesse. C'est un plaisir de les suivre.
Quant à la fin, j'ai envie de dire qu'elle est empreint de nostalgie, de tristesse. J'avais les larmes aux yeux en arrivant au terme de cette histoire.

Un livre sur la musique, sur le passage à la vie adulte.


mardi 3 juillet 2018

"Mamie Luger" de Benoît Philippon

L'auteur, Benoît Philippon, est invité ce mercredi à ma librairie pour nous parler de son dernier livre "Mamie Luger". L'occasion pour moi de découvrir son ouvrage.

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Titre : "Mamie Luger"
Auteur : Benoît Philippon
Genre : roman noir
Editeur : Les Arènes
Parution : 2018 / 450 pages
ISBN : 978-2352047322


Ce qu'en dit l'éditeur : Six heures du matin, Berthe, cent deux ans, canarde l'escouade de flics qui a pris d'assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures, l'inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger passe aux aveux et le récit de sa vie est un feu d'artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée mais il sent qu'il va falloir creuser. Et pas qu'un peu.


Avis : Je me suis régalée à lire ce livre.
Cette mamie, bien que serial killeuse est attachante. Et franchement, à sa place, nous aurions aimé en faire tout autant !
L'inspecteur est lui aussi attachant, ne sachant pas vraiment sur quel pied danser.

Le style rend l'histoire agréable à lire. J'ai eu l'impression qu'on me racontait une histoire et j'allais de découvertes en découvertes.

Un roman noir à lire pour passer un bon moment.