mardi 18 décembre 2018

"Un soir au club" de Christian Gailly

Pour le rendez-vous de décembre du club de lecture, ma libraire nous a proposé de lire "Un soir au club" de Christian Gailly.

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Titre : "Un soir au club"
Auteur : Christian Gailly
Genre : récit
Editeur : Les éditions de Minuit
Parution : 2004 / 173 pages
ISBN : 978-2707318848


Ce qu'en dit l'éditeur : L'histoire est classique du buveur désintoxiqué qui, après des années d'absolue sobriété, s'autorise soudain un petit verre. Juste un petit verre. Et replonge. A fond. Mais l'on ne se soûle pas que d'alcool. Parfois on ne retombe que pour mieux ressusciter. Retourner à son vice, à son démon - à son art - ouvre de somptueux vertiges, interdits aux repentis.
Voyez Simon Nardis, le nouveau personnage de Christian Gailly. Il a suffi d'un soir au club, un petit club de province, pour qu'il se remette à la vodka... et au jazz. Dix ans plus tôt, pianiste renommé, il avait abandonné pour "raisons de santé". Il était devenu bon mari, bon père, bon spécialiste du chauffage industriel, n'écoutant plus que de la musique classique : "A défaut de swing il se gavait de beauté." Ayant une heure à tuer avant de rentrer chez lui par le train, il accompagne dans le club un ingénieur dont il vient de dépanner l'usine. Et, d'entrée, il est secoué. Dans l'excellente façon de jouer des trois jeunes musiciens américains, il reconnaît... son style. Un "style qui avait pas mal chamboulé la pratique du piano en jazz". Pendant la pause du trio il se met au clavier. La patronne du club le "reconnaît" à son jeu. Bientôt elle le rejoint sur l'estrade, se penche vers lui, reprend la mélodie au vol. Et c'est le bonheur qui revient. Fulgurant. La nuit qui suit et le lendemain, entre cet homme "près de la retraite" et cette femme "qui avait bien l'âge qu'elle ne faisait pa " va s'amplifier et se concrétiser ce bonheur. Jusqu'à se vouloir éternel.
Et la femme de Simon dans tout ça ? Elle arrive. En voiture. N'en disons surtout pas plus. Il serait criminel de dévoiler ne serait-ce qu'un soupçon de la suite de l'intrigue, elle-même criminelle. A sa façon. (Jean-Pierre Tison, Lire)


Avis : Ce live fut très agréable, très léger à lire une fois le style adopté. Effectivement, les phrases sont courtes, parfois tronquées. Il n'est pas nécessaire d'en chercher les fins, elles se sont envolées. Certains diraient tel un air de jazz. Mais ce n'est pas ce que j'ai ressenti.
Dans cette histoire de rechute, d'amour et de trahison, la plus à plaindre est tout de même la femme de Simon.

Un livre léger, pour une bonne lecture sans être inoubliable.


mardi 27 novembre 2018

"Reviens" de Samuel Benchetrit

Tous les ans, en septembre, ma librairie organise un rendez-vous pour nos présenter sa sélection de la rentrée littéraire. Dix livres qu'elle choisit parmi la quantité phénoménale qui est publiée. "Reviens" de Samuel Benchetrit en faisait partie et je me suis laissée tenter par sa présentation.

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Titre : "Reviens"
Auteur : Samuel Benchetrit
Genre : récit, humour
Editeur : Grasset
Parution : 2018 / 252 pages
ISBN : 978-2246784029


Ce qu'en dit l'éditeur : Son fils est parti, son ex-femme le harcèle, son éditeur le presse, des mariées de téléréalité le fascinent, Pline l’Ancien le hante, un canard le séduit, une infirmière bègue le bouleverse… Bienvenue dans le monde tendre et poétique d’un écrivain en quête d’inspiration et d’amour. Un feu d’artifice tour à tour grave, hilarant et émouvant.


Avis : Le lecteur s'attache rapidement au narrateur, un peu paumé entre son dernier livre et le prochain.
Le livre se lit très facilement, je me suis trouvée plusieurs fois à rire.
J'ai beaucoup aimé également la relation entre le narrateur et son fils. Ce dernier le fait grandir ; pas simple de voir son enfant partir. 


Un livre pour se divertir agréablement.

mardi 20 novembre 2018

"All Clear : Blitz, seconde partie" de Connie Willis

Après ma dernière lecture, laborieuse, je souhaitais quelque chose de plus facile et j'ai donc pris "Black-out : All Clear, seconde partie" de Connie Willis dans ma liseuse. J'avais lu le tome 1 il y a peu.

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Titre : "All Clear : Blitz, seconde partie"
Auteur : Connie Willis
Genre : anticipation
Editeur : Bragelonne
Parution : 2013 / 720 pages
ISBN : 978-2352946335


Ce qu'en dit l'éditeur : 2060, le point de départ des voyages dans le temps. Des divergences avec les archives historiques semblent indiquer que quelqu'un a modifié le passé et changé l'issue de la Seconde Guerre mondiale. La théorie selon laquelle on peut observer le passé sans jamais l'altérer paraît tout à coup sur le point de s'écrouler. À Oxford, le directeur de thèses des historiens, M.Dunworthy, le jeune Colin Templer et son amie Polly livrent un combat acharné contre le temps...


Avis : J'ai retrouvé avec plaisir les personnages laissés en plan à la fin de "Black-out".
Le fait que certains personnages avaient été mis un peu de côté dans le premier tome trouve son explication dans celui-ci.

Connaissant à présent le style de l'auteur, et sa multitude de description des faits, il m'a beaucoup moins dérangé que dans le premier tome.

Nous nous attachons bien aux différents héros du livres, très liés également du fait de leurs aventures. C'est agréable de voir leur évolution.

Ce livre permet de découvrir la vie des Londoniens pendant la guerre, leur quotidien, leur force.
Le dénouement conclut bien cette longue histoire (là, c'est une vraie fin).


Un livre nous permettant de revivre la seconde Guerre mondiale et posant les questions du destin.


mardi 13 novembre 2018

"L'ancêtre" de Juan Jose Saer

Pour le rendez-vous du club de lecture de novembre, il nous a été donné à lire "L'ancêtre" de Juan Jose Saer.

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Titre : "L'ancêtre"
Auteur : Juan Jose Saer
Traductrice : Laure Bataillon
Genre : biographie, récit
Editeur : Le Tripode
Parution : 2014 / 200 pages
ISBN : 978-2370550101


Ce qu'en dit l'éditeur : l'Ancêtre est un roman inspiré d'une histoire réelle. En 1515, trois navires quittent l'Espagne en direction du Rio de la Plata, vaste estuaire à la conjonction des fleuves Paranà et Uruguay. A peine débarqués à terre, le capitaine et les quelques hommes qui l'accompagnent sont massacrés par des Indiens. Seul un mousse en réchappe. Fait prisonnier, il n'est rendu à son monde que dix ans plus tard, à l'occasion du passage d'une autre expédition. De ce fait historique, Juan José Saer tire une fable d'une écriture éblouissante.


Avis : Je pense que je n'ai pas lu ce livre au bon moment. Trop fatiguée, je devais relire les phrases d'une dizaine de lignes pour les comprendre. De ce fait, ma lecture était loin d'être agréable et fort laborieuse. Au bout d'un moment, j'ai décidé de m'abstenir de les relire et d'avancer, tant pis si je ne comprenais pas absolument tout.
Le roman est divisé en deux parties : la première où le narrateur raconte son expérience extraordinaire chez les Indiens, et la seconde où il philosophe dessus.
Je pense que je n'ai pas du tout apprécié ce livre à sa juste valeur. Peut-être devrais-je le relire un jour, plus reposée ?

Un livre de réflexions.


mardi 16 octobre 2018

"Black-out : Blitz, première partie" de Connie Willis

"Black-out : Blitz, première partie" de Connie Willis est un livre qui a dormi plus d'une année dans ma pile à lire. Et finalement, en cette rentrée, je m'y suis attaquée.

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Titre : "Black-out : Blitz, première partie"
Auteur : Connie Willis
Genre : anticipation
Editeur : J'ai Lu
Parution : 2014 / 796 pages
ISBN : 978-2290071021


Ce qu'en dit l'éditeur : En 2060, l'histoire n'a plus rien d'une discipline poussiéreuse. Grâce à la maîtrise du voyage dans le temps, les chercheurs de l'université d'Oxford se rendent fréquemment dans le passé, au plus près des événements qu'ils étudient - la guerre de Sécession, l'attaque de Pearl Harbour, les attentats du World Trade Center - pour collecter des données toujours plus précises. Mais à trop vouloir s'approcher du feu de l'action, on finit par s'y brûler. C'est ce qu'apprendront à leurs dépens les jeunes historiens envoyés au coeur de l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. Car à Londres, en 1940, les bombes nazies n'ont plus rien d'une abstraction.


Avis : Le sujet du livre m'a attirée, la couverture également. Pourtant, il a fallu de la persévérance pour entrer dedans car à la centième page, je me demandais encore où l'auteur voulait en venir, quelle allait être l'histoire.

Une fois qu'on est dedans (donc après avoir lu plus de 100 pages), on s'attache aux personnages et à leurs histoires. On redécouvre l'Histoire.
J'ai été un peu déçue que certains soient mis de côté. On parle d'eux et ensuite, plus rien. Peut-être dans la seconde partie.

La fin n'en est pas une. C'est exactement celle qui m'énerve. On dirait une fin de chapitre et on veut juste la fin du livre... Mais pour cela, il faut lire la suite. Peut-être lorsque j'aurai du temps (elle attend dans ma liseuse. Et la PAL de la liseuse diminue encore moins que la physique, car je ne les vois pas)


Un livre nous permettant de revivre la seconde Guerre mondiale.


mardi 2 octobre 2018

"Le prince à la petite tasse" d'Emilie de Turckheim

Pour le rendez-vous d'octobre du club de lecture, ma libraire nous a proposé de lire "Le prince à la petite tasse" d'Emilie de Turckheim.

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Titre : "Le prince à la petite tasse"
Auteur : Emilie de Turckheim
Genre : récit, autobiographie
Editeur : Calmann Lévy
Parution : 2018 / 216 pages
ISBN : 978-2702158975


Ce qu'en dit l'éditeur : Un jour, j’ai dit : "Ils sont des milliers à dormir dehors. Quelqu’un pourrait habiter chez nous, peut-être ?"
Et Fabrice a dit : "Oui, il faudra juste acheter un lit."
Et notre fils Marius a dit : "Faudra apprendre sa langue avant qu’il arrive."
Et son petit frère Noé a ajouté : "Faudra surtout lui apprendre à jouer aux cartes, parce qu’on adore jouer aux cartes, nous !"

Pendant neuf mois, Émilie, Fabrice et leurs deux enfants ont accueilli dans leur appartement parisien Reza, un jeune Afghan qui a fui son pays en guerre à l’âge de douze ans. Ce journal lumineux retrace la formidable aventure de ces mois passés à se découvrir et à retrouver ce qu’on avait égaré en chemin : l’espoir et la fraternité.


Avis : Le sujet est très beau. Cette histoire se lit facilement, agréablement.
Elle est très touchante. En la lisant, on sent combien il était important pour l'auteure de l'écrire, de témoigner de cette tranche de vie riche en générosité et en découvertes. De soi, de l'autre, de l'inconnu. S'ouvrir à l'autre et recevoir.
Pourtant, je suis restée en dehors du livre. L'histoire m'a touchée, mais pas le livre.

Un livre traçant une belle histoire.


mardi 25 septembre 2018

"Le code Lupin" de Michel Bussi

Comme je voyais une copine lire "Le code Lupin" de Michel Bussi et que je n'avais encore jamais lu cet auteur, elle m'a gentiment prêté le livre.

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Titre : "Le code Lupin"
Auteur : Michel Bussi
Genre : policier
Editeur : Editions des falaises
Parution : 2017 / 224 pages
ISBN : 978-2848113197


Ce qu'en dit l'éditeur : "L'aiguille creuse d'Etretat, les tours blanches de l'abbaye de Jumièges, le vieux phare de Tancarville, le tombeau de Rollon, les îles englouties de la Seine … autant de lieux mystérieux dont les énigmes sont percées par Arsène Lupin dans de fascinantes chasses au trésor, imaginées par Maurice Leblanc. Imaginées, est-ce si sûr ? Et si les aventures d'Arsène Lupin dissimulaient un code ? La clé d'un trésor, bien réel celui-là ? Le professeur Bergton en est convaincu. Il dispose d'une journée pour percer l'énigme, avec pour seuls indices une pièce d'or trouvée sous les falaises et une nouvelle inachevée de Maurice Leblanc … et l'aide d'une jeune étudiante en histoire, aussi brillante que séduisante."


Avis : J'avoue ne pas avoir réussi à entrer dans l'histoire. Pas suffisamment crédible à mon goût, trop tirée par les cheveux.
Le professeur Bergton est un puits sans fond de connaissance à propose de l'oeuvre de Maurice Leblanc pouvant citer des dizaines et dizaines d'extraits (quelle mémoire !...). .
Les deux héros passent le temps à courir, mais on n'en voit pas bien l'utilité... à part nous faire visiter la Normandie, car sinon, ce n'est pas vraiment utile à l'histoire.

Un livre pour découvrir la Normandie et Lupin.


mardi 18 septembre 2018

"Le Dîner" de Herman Koch

"Le Dîner", de Herman Koch, prêté par ma belle-mère, est resté plusieurs mois dans ma pile à lire avant que je ne me décide à le prendre et le lire.

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Titre : "Le Dîner"
Auteur : Herman Koch
Traductrice : Isabelle Rosselin
Genre : récit, humour noir
Editeur : 10/18
Parution : 2013 / 360 pages
ISBN : 978-2264057815


Ce qu'en dit l'éditeur : Dans un grand restaurant d'Amsterdam, deux couples passent une soirée sous haute tension. Un huis clos étouffant et dérangeant, un roman coup de poing qui dresse un portrait à la fois ridicule et glaçant d'une bourgeoisie prête à renoncer à toutes ses valeurs morales.

Succès phénoménal aux Pays-Bas, alliance détonante d'une comédie de mœurs à l'humour ravageur et d'un roman noir à la tension implacable, Le Dîner dresse le portrait de notre société en pleine crise morale.

Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d'œuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances en Dordogne. Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants. Car leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe.

Un café, un digestif, l'addition. Reste la question : jusqu'où irions-nous pour préserver nos enfants ?


Avis : Le roman est découpé selon le déroulement du repas : apéritif, entrée, plat, dessert, digestif.
Le narrateur est Paul Lotman que nous apprenons à connaître.
Il est heureux d'être avec sa femme pour ce dîner auquel il n'a pas du tout envie de se rendre. Ses commentaires sur son frère sont particulièrement mordants. Son analyse du restaurant, des manières de ses employés est truculente.
On sent également une certaine animosité envers son frère, qui arrive, bien entendu, en retard.

Au fil du livre, nous allons découvrir la raison de ce dîner et là, des questions morales se posent, nous renvoyant à ce que nous ferions dans pareille situation.


Un livre d'humour noir, truculent.


mardi 11 septembre 2018

"Silo" de Hugh Howey

Cela fait des années qu'on m'a recommandé "Silo" de Hugh Howey et au moins une qu'il est dans ma pile à lire. Et là, je l'ai enfin pris.

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Titre : "Silo"
Auteur : Hugh Howey
Traducteurs : Yohann Gentric et Laure Manceau
Genre : anticipation 
Editeur : Actes Sud
Parution : 2013 / 557 pages
ISBN : 978-2330024307


Ce qu'en dit l'éditeur : Dans un futur indéterminé, des survivants vivent depuis plusieurs générations dans un immense silo creusé dans la terre, à l'abri d'une atmosphère devenue toxique. Seul un immense écran relayant les images filmées par des caméras les relie au monde extérieur. Lorsque cette société bannit l'un des siens, il est envoyé dehors, vers une mort certaine, et pourtant, tous sans exception vont, avant de mourir, nettoyer les capteurs des caméras. Pourquoi ?


Avis : Je suis entrée sans problème dans cet univers vraiment bien décrit. Découvrir cette nouvelle société est tout simplement fabuleux. Voir comment elle s'articule, connaître les personnages qui la composent et ce mystère qui est soulevé.
Les pages ont défilé sans que je m'en rende compte, j'étais totalement happée par l'histoire.
Je le recommande vivement.

Un livre qui permet de s'échapper dans le futur, mais également de réfléchir sur les travers de notre propre société.


mardi 4 septembre 2018

"Ce que l'homme a cru voir" de Gautier Battistella

Comme chaque été, ma libraire propose aux membres du club de lecture de l'aider dans la lecture de tous les services presse qu'elle reçoit pour la rentrée littéraire. Cette fois, j'ai lu "Ce que l'homme a cru voir" de Gautier Battistella.

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Titre : "Ce que l'homme a cru voir"
Auteur : Gautier Battistella
Genre : récit
Editeur : Grasset
Parution : 2018 / 240 pages
ISBN : 978-2246859734


Ce qu'en dit l'éditeur : Simon Reijik a refait sa vie. Son métier : effacer les réputations numériques, libérer les hommes de leur passé. Lui-même croyait s’être affranchi de son histoire, jusqu’au coup de téléphone d’une inconnue. Simon abandonne sans explication sa femme Laura, et retourne sur les lieux où il a grandi.
Il retrouve près de Toulouse cette terre gasconne, si attachante qu’on la dit amoureuse. Il l’avait fuie, elle ne l’a jamais quitté. Les acteurs de son enfance, vivants et morts, se rappellent à lui. C’est l’heure des comptes. Le voici contraint d’accomplir le chemin qu’il a refusé de suivre vingt ans auparavant. Simon a cru voir, il s’est trompé. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve.
Un parcours initiatique d’une grande puissance, porté par une écriture charnelle, sensible, intense.


Avis : Le lecteur entre facilement dans le livre. Le style est agréable à lire et n'y est pas étranger.
Nous suivons le retour dans son pays de Simon. Nous le découvrons, nous vivons à travers lui cette plongée dans son passé.
Que s'est-il passé cette nuit-là ? Cette nuit qui a fait qu'il a quitté la région ?
Il nous faudra tout le livre pour l'apprendre. Et encore.

Un livre de rétrospection, pour passer un bon moment


mardi 21 août 2018

"Ctrl+Q" de Kathy Dorl

Je remercie Kathy Dorl, de m'avoir fait parvenir, après que j'ai chroniqué son roman "Déconfitures et pas de pot", "Ctrl+Q". J'ai également chroniqué "Ce que femme veut...", "Fifty-Fifty : ...et toujours un grain de folie" et "Le cœur des femmes bat plus vite" de la même auteure.

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Titre : "Ctrl+Q"
Auteur : Kathy Dorl
Genre : feel good
Editeur : Hélène Jacob
Parution : 2015 / 208 pages
ISBN : 978-2370113689


Ce qu'en dit l'éditeur : Entre son job de secrétaire dans un magasin de matelas et Roue de la Fortune, son hamster, Clémentine mène une vie solitaire et ennuyeuse.
Maladroite, pas très futée, superficielle et égoïste, Clémentine est une paresseuse avec une seule ambition : devenir riche.

 Des petites initiatives aux grandes résolutions qui peuvent tout bouleverser, la vie n’est qu’une succession de décisions à prendre. Clémentine, sans amis ni famille, sans conseils prudents et avisés, va faire les mauvais choix.

Au rythme syncopé de ce monde où la science va parfois trop loin et prend de court notre morale, Clémentine devra faire face à l’exceptionnel et l’incroyable.

Clémentine est « l’attachiante » héroïne de Ctrl+Q, le cinquième roman léger, drôle mais surtout anti-morosité de Kathy Dorl, qui donne la joie de lire.


Avis : Le style de l'auteure est fidèle à lui-même. Cette fois-ci, je ne l'ai pas trouvé trop lourd et certains jeux de mots sont appréciables (par exemple celui avec les officiers et sous-officiers ou celui des minables se déclarant la guerre).

Le premier tiers du livre m'a fait un peu peur, car l'héroïne, Clémentine, n'est pas du tout attachiante comme décrit sur la 4ème de couverture, mais seulement chiante. Heureusement, à ce moment-là, il se passe quelque chose dans l'histoire qui m'a fait les apprécier (Clémentine et l'histoire).

Le livre se lit très facilement et très rapidement et permet de passer un moment de détente..


mardi 14 août 2018

"Cabossé" de Benoît Philippon

Début juillet, j'ai eu l'occasion de découvrir Benoît Philippon venu présenter son dernier livre "Mamie Luger" dans ma librairie. J'en ai profité pour repartir avec son premier livre, "Cabossé".

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Titre : "Cabossé"
Auteur : Benoît Philippon
Genre : roman noir
Editeur : Folio Policier
Parution : 2018 / 336 pages
ISBN : 978-2072766121


Ce qu'en dit l'éditeur : Quand Roy est né, il s'appelait Raymond. C'était à Clermont. Il y a quarante-deux ans. Il avait une sale tronche. Bâti comme un Minotaure, il s'est taillé son chemin dans sa chienne de vie à coups de poing : une vie de boxeur ratée et d'homme de main à peine plus glorieuse.
Jusqu'au jour où il rencontre Guillemette, une luciole fêlée qui succombe à son charme, malgré son visage de "tomate écrasée"...
Et jusqu'au soir où il croise Xavier, l'ex jaloux et arrogant de la belle - lequel ne s'en relèvera pas...
Roy et Guillemette prennent alors la fuite sur une route sans but. Une cavale jalonnée de révélations noires, de souvenirs amers, d'obstacles sanglants et de rencontres lumineuses.


Avis : J'avais très envie de découvrir l'histoire de Roy et Guillemette que l'on découvre au début de "Mamie Luger". Et c'est avec plaisir que j'ai plongé dans l'histoire.
Ce livre, bati tel un road movie, ne nous laisse pas le temps de souffler et les deux héros nous entraînent à leur suite.
Nous apprenons, au fil des pages,  à les connaître. L'un comme l'autresont des cabossés de la vie et le lecteur les aime d'autant plus.

J'attendais avec impatience le moment où ils rencontreraient Mamie Luger et je n'ai pas été déçue. Je comprends que l'auteur ait voulu lui consacrer un livre.

Le style des deux livres est différent. J'ai moins apprécié celui-ci. Il est facile à lire, dans le langage parlé, mais l'absence du NE dans toutes les négations m'a gênée.

Un livre qui se dévore sur le rythme de la cavalerie des héros.


mardi 7 août 2018

"Labyrinthe" de Kate Mosse

Sur Facebook, je fais partie d'un groupe de livres voyageurs : The Love Book Voyageur. Ma deuxième participation se fait avec "Labyrinthe" de Kate Mosse. Lorsque j'ai vu le post passer, je me suis dit que c'était l'occasion de le lire.

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Titre : "Labyrinthe"
Auteur : Kate Mosse
Traducteur : Gérard Marcantonio
Genre : thriller, roman historique
Editeur : Jean-Claude Lattès
Parution : 2006 / 592 pages
ISBN : 978-2709625838


Ce qu'en dit l'éditeur : Trois secrets. Deux femmes. Un Graal.
Juillet 1209 : Dans la cité de Carcassonne, Alaïs, dix-sept ans, reçoit de son père un manuscrit qui, prétend-il, recèle le secret du Graal. Bien qu'elle n'en comprenne ni les symboles ni les mots, elle sait que son destin est d'en assurer la protection. Elle doit, au prix d'une foi inébranlable et de grands sacrifices, préserver le secret du labyrinthe, secret issu des sables de l'ancienne Egypte voilà plusieurs milliers d'années.
Juillet 2005 : Lors de fouilles archéologiques aux environs de Carcassonne, Alice Tanner trébuche sur deux squelettes. Dans la grotte où gisent ces ossements, elle découvre, gravé dans la roche, un langage ancien, qu'il lui semble possible de déchiffrer. Elle finit par comprendre, mais trop tard, qu'elle vient de déclencher une succession d'événements terrifiants. Son destin est désormais lié à celui que connurent les Cathares, huit siècles auparavant.


Avis : Malgré l'épaisseur, le livre se lit rapidement. J'ai avalé les deux premiers tiers. La fin a été un peu plus longue pour ma part. Entre autres parce que je crois que le parti pris de l'auteur ne me convenait pas (chaque personnage du passé correspond à un personnage du présent).
Les deux histoires alternent. Ma préférence va à celle de 1209. Peut-être parce que dans la récente, j'ai trouvé certains faits un peu trop simples. Par exemple, Alice se rend à Chartres et tombe, comme par hasard, sur Will qui traînait par là (ils se sont rencontrés neuf ans auparavant, lors d'une soirée, ils ont de la chance de s'être reconnus !).
Quant aux personnages à proprement parlé, ils sont très manichéens (les gentils n'étant pas forcément très futés). Une fois cela admis, on peut se laisser emporter par l'histoire.

Un livre qui fait passé un bon moment (au moins au début).


mardi 31 juillet 2018

"Federica Ber" de Mark Greene

Comme chaque été, ma libraire propose aux membres du club de lecture de l'aider dans la lecture de tous les services presse qu'elle reçoit pour la rentrée littéraire. Cette fois, j'ai lu "Federica Ber" de Mark Greene.

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Titre : "Federica Ber"
Auteur : Mark Greene
Genre : récit
Editeur : Grasset
Parution : 2018 / 208 pages
ISBN : 978-2246817451


Ce qu'en dit l'éditeur : Un matin, dans le journal, un homme lit le récit d’un fait divers survenu en Italie. Un couple a été découvert, mort, au pied d’une muraille rocheuse des Dolomites. Les corps, dit la rumeur, seraient attachés l’un à l’autre. Suicide, assassinat ? Les carabinieri suspectent une randonneuse : Federica Bersaglieri.
Ce nom, il croit le reconnaître. Serait-ce la jeune femme rencontrée vingt ans auparavant, durant une semaine féerique, au cœur d’un été parisien ? Elle l’avait arraché à ses habitudes, lui avait appris la légèreté. Ensemble, ils avaient bu du vin frais, exploré les passages couverts, mimé les passants dans les jardins publics, dormi à la belle étoile, sur les toits de la ville… Puis elle avait disparu, brusquement. Aujourd’hui, à mille kilomètres de distance, il cherche à comprendre.
Deux histoires d’amour envoûtantes, sous les auspices de l’imaginaire et de la liberté, des sommets des Alpes à ceux de Paris.


Avis : Le sujet m'avait interpellée et je me suis laissée entraînée par ma lecture. Elle est tranquille, chaude comme un été parisien.
Je pensais qu'il y aurait plus d'actions, d'enquêtes, mais il n'en est rien. Et cela ne m'a nullement gênée.
L'écriture de l'histoire de Federica, celle d'hier à Paris ou celle d'aujourd'hui dans les Dolomites, est subjuguante.

Un livre pour rêver tranquillement.





mardi 17 juillet 2018

"Les yeux fardés" de Lluis Llach

Lors des réunions du club de lecture, nous partageons nos coups de coeur. Je me suis alors laissée séduire par "Les yeux fardés" de Lluis Llach.

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Titre : "Les yeux fardés"
Auteur : Lluis Llach
Traducteur : Serge Mestre
Genre : récit, roman historique
Editeur : Babel
Parution : 2017 / 384 pages
ISBN : 978-2330078157


Ce qu'en dit l'éditeur : Ils sont quatre inséparables, Germinal, David, Joana et Mireia, nés en 1920, qui traversent les rives de l'enfance dans le quartier populaire d'une Barceloneta aux ruelles bigarrées, aux senteurs maritimes, à la culture ouvrière militante. Après l'âge tendre des premiers émois, les personnalités s'affirment et les destinées s'esquissent. Pour les deux filles, du moins. Les balises de l'avenir se font plus fluctuantes pour les garçons quand ils découvrent la passion qui les unit. Si la proclamation de la République leur ouvre les voies de l'espérance, très vite la guerre civile rebat les cartes et conduit les amis au chaos...
Ode vibrante à Barcelone l'irréductible et à son peuple enivré de rêves libertaires, ce roman trace avec une grande finesse l'expérience guerrière de ces héros sans grade, nimbée de la nostalgie douce-amère des illusions perdues.


Avis : Le lecteur est directement plongé dans cette vieille Barcelone. Ah, l'Ecole de la Mer m'a séduite, suivre l'enfance des quatre amis également. Que c'était agréable de les voir évoluer.
Malheureusement, l'Histoire les a rattrapés.
L'histoire devient plus rude, plus dure. A cause de l'Histoire. Et c'est intéressant d'en apprendre davantage sur la vie à Barcelone à cette époque.

Le récit est construit en interviews que donne Germinal, âgé, à un réalisateur. Il livre son histoire, son histoire et celle de David, intimement liées.
Le style est très agréable à lire, même s'il est fourni. Parfois, la fin d'un enregistrement permet au lecteur de souffler.

Un livre d'amour, d'Histoire.




mardi 10 juillet 2018

"La société des jeunes pianistes" de Ketil Bjørnstad

Pour le dernier rendez-vous du club de lecture avant les vacances estivales, ma libraire nous a proposé de lire "La société des jeunes pianistes" de Ketil Bjørnstad.

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Titre : "La société des jeunes pianistes"
Auteur : Ketil Bjørnstad
Genre : récit 
Editeur : Le livre de Poche
Parution : 2008 / 443 pages
ISBN : 978-2253121848


Ce qu'en dit l'éditeur : La Société des Jeunes Pianistes, c'est le nom que s'est donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années 1960. A la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du "Jeune Maestro". Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes.
La Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, grave et subtil, qui évoque le désir, la vie, la mort.


Avis : Je dois dire que la couverture m'a déjà transportée. Belle, légère. Dès les premières pages, on remarque qu'elle est composée de deux éléments importants au narrateur : la rivière près de chez lui et le piano.
La musique classique occupe une part primordiale du livre. Même si je ne m'y connais pas (les titres ne m'évoque rien), j'aime l'écouter. C'est un tel ravissement. Et j'ai ressenti cela en lisant l'histoire.
J'ai été emballée par l'histoire, reprenant le livre avec envie lorsque je devais interrompre la lecture.

L'âge où les adolescents deviennent des adultes est reporté avec précision. L'avenir s'offre à eux, avec toutes ses possibilités et ils avancent vers l'inconnu.
Aussi bien le personnage principal que ses amis sont décrits avec justesse. C'est un plaisir de les suivre.
Quant à la fin, j'ai envie de dire qu'elle est empreint de nostalgie, de tristesse. J'avais les larmes aux yeux en arrivant au terme de cette histoire.

Un livre sur la musique, sur le passage à la vie adulte.


mardi 3 juillet 2018

"Mamie Luger" de Benoît Philippon

L'auteur, Benoît Philippon, est invité ce mercredi à ma librairie pour nous parler de son dernier livre "Mamie Luger". L'occasion pour moi de découvrir son ouvrage.

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Titre : "Mamie Luger"
Auteur : Benoît Philippon
Genre : roman noir
Editeur : Les Arènes
Parution : 2018 / 450 pages
ISBN : 978-2352047322


Ce qu'en dit l'éditeur : Six heures du matin, Berthe, cent deux ans, canarde l'escouade de flics qui a pris d'assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures, l'inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger passe aux aveux et le récit de sa vie est un feu d'artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée mais il sent qu'il va falloir creuser. Et pas qu'un peu.


Avis : Je me suis régalée à lire ce livre.
Cette mamie, bien que serial killeuse est attachante. Et franchement, à sa place, nous aurions aimé en faire tout autant !
L'inspecteur est lui aussi attachant, ne sachant pas vraiment sur quel pied danser.

Le style rend l'histoire agréable à lire. J'ai eu l'impression qu'on me racontait une histoire et j'allais de découvertes en découvertes.

Un roman noir à lire pour passer un bon moment.

mardi 26 juin 2018

"Mör" de Johana Gustawsson

J'avais adoré le premier livre de Johana Guwtavsson, "Block 46", lu dans le cadre de la 14ème édition du Prix marseillais du polar. Rapidement, j'ai acquis son deuxième livre, "Mör", sur ma liseuse et c'est seulement maintenant que je l'ai lu.

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Titre : "Mör"
Auteur : Johana Gustawsson
Genre : thriller
Editeur : Bragelonne
Parution : 2018 / 384 pages
ISBN : 978-2811231927


Ce qu'en dit l'éditeur : Mör : adj. fém. En suédois, signifie « tendre ». S'emploie pour parler de la viande.
 Falkenberg, 16 juillet 2015.
Sur les rives d’un lac, on retrouve le cadavre affreusement dépecé d’une femme. Ses seins, ses fesses, ses cuisses et ses hanches ont été amputés de plusieurs kilos de chair. Londres, le lendemain matin. La profileuse Emily Roy est appelée sur les lieux d’une disparition inquiétante : l’actrice Julianne Bell a été enlevée à l’aube, et ses chaussures ont été retrouvées à proximité de chez elle, emballées dans un sac de congélation. Ces deux crimes portent la signature de Richard Hemfield, le « tueur de Tower Hamlets », enfermé à perpétuité à l’hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor. Dix ans plus tôt, il a été reconnu coupable du meurtre de six femmes et de celui de l’ancien compagnon de l’écrivaine Alexis Castells. Comment alors expliquer que ses crimes recommencent ?


Avis : La couverture est semblable au premier livre, les liant. Nous retrouvons avec plaisir les deux enquêtrices.
L'intrigue est bâtie de la même manière, alternant le passé et le présent.
Ils finissent également par se rejoindre, donnant l'explication de l'histoire.

J'avais voulu ne pas lire ce livre à la suite du premier pour ne pas être importunée des ressemblances dans la structure, et j'ai attendu suffisamment de temps, car elles ne m'ont pas dérangée.

J'ai tout de même dû poser le livre à la moitié, car la trop forte présence de sexe m'a gênée. Tout tournait autour de cela et m'agaçait. J'en ai profité pour lire d'autres livres, ai laissé celui-ci reposer et l'ai ensuite repris. Je l'ai alors terminé avec plaisir.

Un bon thriller.


mardi 19 juin 2018

"Le Dit de Tian-yi" de François Cheng

Pour l'avant-dernier rendez-vous du club de lecture avant les grandes vacances, nous avons lu "Le Dit de Tian-yi" de François Cheng.

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Titre : "Le Dit de Tian-yi"
Auteur : François Cheng
Genre : récit, roman historique
Editeur : Livre de Poche
Parution : 2001 / 442 pages
ISBN : 978-2253151012


Ce qu'en dit l'éditeur : Lors d’un voyage en Chine, l’auteur retrouve le peintre Tian-yi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tian-yi a vécu l’avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement. Plus tard, dans les années 1950, il est allé en Occident, où il a découvert une autre vision de l’art et de la vie.
De retour dans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux êtres chers : Yumei, l’amante, et Haolang, l’ami. Mais une histoire dramatique les a emportés dans des tourmentes où Tian-yi, à son tour, sera pris…
Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d’origine, François Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en une extraordinaire fresque romanesque, saluée par toute la critique et couronnée par le prix Femina 1998.


Avis : Dès la couverture, nous sommes plongés en Chine où l'histoire se déroule majoritairement.
Elle est composée de trois parties, celle du milieu se passant en France.

L'histoire est agréable à lire. Les phrases sont belles, merveilleusement construites. Plus d'une fois, lors de ma lecture, je suis arrivée à un point en m'extasiant de la phrase que je venais de lire.
Pourtant, malgré cela, l'histoire a eu du mal à me toucher et c'est seulement vers la fin que je me suis réellement accrochée aux personnages. Je n'ai pas réussi à me l'expliquer.

Ce livre nous permet d'en connaître beaucoup plus sur la situation de la Chine (pas évident) et c'est fort appréciable.
Il nous raconte également une belle histoire d'amour et d'amitié.


vendredi 15 juin 2018

"Brooklyn Paradis - Saison 4" de Chris Simon

Chris Simon est une auteure dont j'apprécie la plume. Vous trouverez d'ailleurs mon avis sur plusieurs de ses livres :  "Lacan et la boîte de mouchoirs - Saison 1""Memorial Tour" et les saisons 1 et 2 et 3 de "Brooklyn Paradis". Je l'avais également interviewé sur mon site pro.
Je la remercie de m'avoir transmis "Brooklyn Paradis - Saison 4".

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Titre : "Brooklyn Paradis - Saison 4"
Auteur : Chris Simon
Genre : thriller, humour
Editeur : indépendant
Parution : 2018 / 154 pages
ISBN : 979-10-92982-42-8


Ce qu'en dit l'éditeur : Les Burden et les parents de Jason sont victimes d’une cabale financière. À Wall Street, on n’aime pas les affaires de drogue. Jeb veut sauver sa boîte de la faillite à tout prix. Le couple Burden s’effrite. Va-t-il survivre ?

Courtney Burden, bourgeoise moderne de Brooklyn, a une vie bien rangée : un mari consultant dans les hedge funds, 2 garçons et un chat. Mais elle a aussi chez elle un canapé rempli de cocaïne. Et elle ne le sait pas. Pendant que son fils ainé se transforme en trafiquant de drogue et négocie avec les mafieux du coin la restitution de la coke, elle continue à gérer sa petite vie confortable, fait de l'aménagement d'extérieurs, continue à glaner des meubles abandonnés et organise des barbecues. Mais quand le crime rentre chez soi, WASP ou pas, on n'en ressort pas indemne.

Cocaïne, gangsters, argent et sexe : les meilleurs ingrédients pour faire exploser une famille modèle. Il y a une bonne dose d’humour aussi… pour sauver les meubles.


Avis : Je ne savais plus trop où j'avais laissé les personnages lorsque j'avais fermé la saison 3, mais tout m'est vite revenu à l'esprit.
La plume de l'auteure nous entraîne une nouvelle fois dans une série de péripéties. La famille Burden est emportée dans une spirale infernale. La fin de la saison nous montre une nouvelle possibilité, mais cela est une autre histoire.
Comme pour les autres saisons, il n'y a pas un instant de répit et le livre s'avale en peu de temps. Du coup, on continue de le savourer après l'avoir refermé.

Je dois noter un fait étrange... J'ai déjà précisé que depuis que je lis "Brooklyn Paradis", je croise régulièrement des canapés abandonnés sur les trottoirs. Pourtant, je n'en avais pas vu depuis ma lecture de la saison 3.
Et là, alors que je lisais la saison 4, qu'ai-je trouvé devant ma porte ? Un joli petit canapé en cuir. Je l'ai laissé bien à sa place, mais il n'y est pas resté longtemps. Une Courtney française serait-elle passée par là ?

Un bon moment de lecture, qui dure malheureusement pas assez longtemps.


mardi 29 mai 2018

"Désorientale" de Néjar Djavadi

Chaque mois de septembre, ma librairie organise une soirée où elle nous présente ses coups de cœur de la rentrée littéraire. En 2016, elle avait parlé de "Désorientale" de Néjar Djavadi. Je l'avais acheté à ce moment et c'est seulement maintenant que je l'ai lu.

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Titre : "Désorientale"
Auteur : Néjar Djavadi
Genre : récit, roman historique
Editeur : Liana Levi
Parution : 2016 / 352 pages
ISBN : 978-2867468346


Ce qu'en dit l'éditeur : Si nous étions en Iran, cette salle d’attente d’hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s’enchaîneraient bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, Kimiâ a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l’étourdissant diaporama de l’histoire des Sadr sur trois générations: les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l’adolescence, l’ivresse du rock, le sourire voyou d’une bassiste blonde… 

Une fresque flamboyante sur la mémoire et l’identité; un grand roman sur l’Iran d’hier et la France d’aujourd’hui.


Avis : Il m'a été très agréable de plonger dans cette fresque. Les personnages du passé sont suffisamment caractéristiques pour qu'on ne les mélange pas. Quant à la narratrice du présent, Kimiâ, c'est au cours de la lecture qu'on apprend le pourquoi de sa présence à l'hôpital. Les raisons sont données par petites touches.
Personnellement, j'ai préféré toute la partie se déroulant en Iran. Elle m'a permis un bon rappel de l’histoire de ce pays, et ce, de manière sympathique.

Un livre historique très agréable à lire.


mardi 24 avril 2018

"Mauvaise mère" de A.M. Homes

Pour le club de lecture du mois de mai, ma librairie nous a proposé de lire "Mauvaise mère" de A.M. Homes. Comme le livre est un peu plus épais que ceux qu'elle nous suggère habituellement et que je n'ai pas beaucoup de temps pour lire, je m'y suis prise à l'avance. Et surprise, j'ai avancé plus vite que je ne le prévoyais.

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Titre : "Mauvaise mère"
Auteur : A.M. Homes
Traducteur : Arlette Stroumza
Genre : récit
Editeur : Babel
Parution : 2018 / 448 pages
ISBN : 978-2330090739


Ce qu'en dit l'éditeur : Adoptée à la naissance, Jody Goodman est une jeune fille de vingt-quatre ans brillante, sensible, appréciée de tous. Animée depuis toujours par l’envie de de­venir réalisatrice, elle est pourtant terrifiée à l’idée de devoir quitter New York quand sa candidature au département cinéma de l’université de Los Angeles est enfin retenue. Soucieuse de comprendre les res­sorts psychologiques qui l’empêchent de réaliser son rêve d’enfance et la bloquent dans sa carrière, elle décide de reprendre une thérapie.
Claire Roth a quarante ans. Bien mariée, mère de deux garçons, satisfaite de son travail, elle a tout pour être heureuse. Mais le souvenir de la petite fille qu’elle a dû abandonner à la naissance il y a presque vingt-cinq ans la hante. L’une est la patiente, l’autre la psychanalyste. Entre les deux femmes se noue bientôt une relation addic­tive, dérangeante, de plus en plus nocive…
Avec l’humour féroce qui la caractérise, A. M. Homes use de toute son impertinence pour dynami­ter les mythes contemporains liés à la maternité, à la condition féminine et à la psychanalyse.


Avis : L'écriture est agréable à lire, nous laissant ainsi totalement absorbé par l'histoire.
Elle est séparée en trois livres : trois épisodes, qui se suivent, des vies de Claire et de Jody.
Le lecteur suit les deux héroïnes à partir de leur rencontre alternant les points de vue.

Les deux premiers m'ont embarquée, le troisième beaucoup moins. Je n'ai pas adhéré à leurs folies, ne comprenant plus rien à leurs réactions.

Un livre sur les relations mère/fille et l'adoption


mardi 17 avril 2018

"Complètement cramé !" de Gilles Legardinier

Depuis le temps que les chats me narguent depuis leur couverture, j'ai trouvé l'occasion rêvée de lire un des livres de Gilles Legardinier. "Complètement cramé !" était proposé comme livre voyageur sur le groupe Facebook "The Love Book Voyageur" dont je fais partie. Je me suis donc inscrite sur le liste et l'ai reçu le mois dernier. A mon tour de le lire avant de l'envoyer à la personne suivante.

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Titre : "Complètement cramé !"
Auteur : Gilles Legardinier
Genre : Feel good, humour
Editeur : Pocket
Parution : 2014 / 432 pages
ISBN : 978-2266246194


Ce qu'en dit l'éditeur : "Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme.
En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement…
Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix.
Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer…"


Avis : Les petits chats sur la couverture sont la marque de Gilles Legardinier. Celui-ci est sensé être Méphisto, mais la couleur des yeux n'est pas la bonne (je sais, je chipote).

Le style est simple et permet de bien rentrer dans l'histoire.
Le personnage principal est attachant (même s'il m'a agacé, parfois, d'être si "sage", si gentil, si parfait).
Même s'il est aisé de deviner le déroulement de l'histoire, il est agréable de se laisser porter par les péripéties que rencontre Andrew.

Un livre pour se détendre et savourer les relations humaines.