Je remercie les éditions Grasset de m'avoir fait parvenir la version numérique de "Va et poste une sentinelle" de Harper Lee.
Avis : Il y a un an, je relisais Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur pour le groupe de lecture animé par ma libraire lorsqu'il a été question de la publication de ce nouveau livre. Il aurait d'ailleurs été écrit avant celui-ci même s'il se déroule 20 ans plus tard.
J'ai retrouvé avec plaisir Scout, qui a laissé la place à Jean Louise. Les flash-backs sur son adolescence m'ont ravie.
Le premiers tiers du livre, je me suis demandée où l'auteur voulait nous emmener avant de le comprendre et d'apprécier la tournure que le livre a pris.
La dernière partie est très moralisatrice et porte, à mon sens, l'essence même de ce qu'a voulu transmettre l'auteur avec cette histoire. Quelques longues tirades peuvent rebuter le lecteur mais constituent le corps de ce texte.
J'ai noté un passage qui m'a fait sourire du fait de sa pertinence : "Aussi sûrement que le temps, l'histoire se répète, et aussi sûrement que l'homme est homme, l'histoire est la dernière source à laquelle il va puiser ses enseignements."
A la fin de ma lecture, j'étais heureuse d'avoir passé quelques instants en compagnie de Jean Louise, à Maycomb et de l'avoir vue grandir.
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Auteur : Harper Lee
Genre : récit
Genre : récit
Editeur : Grasset
Parution : 2015 / 336 pages
ISBN : 978-2246858683
Ce qu'en dit l'éditeur : "Jean Louise Finch, dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père, Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l’a façonnée mais dont elle croit s’être affranchie en partant vivre à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit…
Chronique douce-amère de l’adieu à l’enfance, entre tendresse et férocité, espoir et désenchantement, révolte et révélations, Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de l’auteur de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur mais fut écrit avant son livre culte, prix Pulitzer en 1961. Si sa publication constitue aujourd’hui un événement majeur, ce n’est pas seulement parce qu’il aura fallu attendre plus d’un demi siècle pour connaître son existence, ni parce qu’il a d’ores et déjà battu tous les records de ventes (plus d’1,1 million d’exemplaires en une semaine lors de sa parution aux États-Unis), mais aussi, et surtout, parce qu’il s’agit d’un grand livre, puissant, émouvant, dérangeant : un troublant miroir tendu à un monde qui, malgré le passage du temps, nous parle toujours du nôtre."
ISBN : 978-2246858683
Ce qu'en dit l'éditeur : "Jean Louise Finch, dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père, Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l’a façonnée mais dont elle croit s’être affranchie en partant vivre à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit…
Chronique douce-amère de l’adieu à l’enfance, entre tendresse et férocité, espoir et désenchantement, révolte et révélations, Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de l’auteur de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur mais fut écrit avant son livre culte, prix Pulitzer en 1961. Si sa publication constitue aujourd’hui un événement majeur, ce n’est pas seulement parce qu’il aura fallu attendre plus d’un demi siècle pour connaître son existence, ni parce qu’il a d’ores et déjà battu tous les records de ventes (plus d’1,1 million d’exemplaires en une semaine lors de sa parution aux États-Unis), mais aussi, et surtout, parce qu’il s’agit d’un grand livre, puissant, émouvant, dérangeant : un troublant miroir tendu à un monde qui, malgré le passage du temps, nous parle toujours du nôtre."
J'ai retrouvé avec plaisir Scout, qui a laissé la place à Jean Louise. Les flash-backs sur son adolescence m'ont ravie.
Le premiers tiers du livre, je me suis demandée où l'auteur voulait nous emmener avant de le comprendre et d'apprécier la tournure que le livre a pris.
La dernière partie est très moralisatrice et porte, à mon sens, l'essence même de ce qu'a voulu transmettre l'auteur avec cette histoire. Quelques longues tirades peuvent rebuter le lecteur mais constituent le corps de ce texte.
J'ai noté un passage qui m'a fait sourire du fait de sa pertinence : "Aussi sûrement que le temps, l'histoire se répète, et aussi sûrement que l'homme est homme, l'histoire est la dernière source à laquelle il va puiser ses enseignements."
A la fin de ma lecture, j'étais heureuse d'avoir passé quelques instants en compagnie de Jean Louise, à Maycomb et de l'avoir vue grandir.
Je n'ai pas encore lu Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur mais je compte bien y remédier rapidement et lire cette suite également.
RépondreSupprimerNe tirez pas sur l'oiseau moqueur est tout simplement génial ! Un livre que j'ai adoré et que je recommande vivement.
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