La chronique d'aujourd'hui concerne le livre choisi par ma libraire pour le cercle de lecture d'octobre. J'ai ainsi pu découvrir un auteur marseillais : Didier Castino et son premier roman "Après le silence", paru aux éditions Liana Levi.
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Auteur : Didier Castino
Genre : récit
Editeur : Editions Liana Levi
Parution : 2015 / 224 pages
ISBN : 978-2-86746-784-4
ISBN : 978-2-86746-784-4
Extraits de la 4e de couverture : "Quand on parle de moi, il y a toujours l’usine. Pas facile de parler
d’autre chose." Dans un monologue destiné au plus jeune de ses fils,
Louis Catella se dévoile.
Mouleur syndicaliste aux Fonderies et Aciéries du Midi, il s’épuise dans la fournaise des pièces à produire et le combat militant. Il raconte aussi la famille, l’amour de Rose, le chahut des garçons, les efforts rageurs pour se payer des vacances... Une vie d’ouvrier, pas plus, pas moins. Jusqu’au grand silence du 16 juillet 1974. Louis meurt accidentellement. Et pourtant l’impossible monologue se poursuit, retraçant la vie sans père de ce fils qui n’avait que sept ans au moment du drame. Partagé entre le désir d’échapper à ce fantôme encombrant dont tout le monde tisse l’éloge et la peur de trahir, c’est à lui maintenant de devenir un homme.
Ce roman intense brosse la chronique de la France ouvrière des années 60-70, le récit intime de l’absence, la honte et la fierté mêlées des origines.
Mouleur syndicaliste aux Fonderies et Aciéries du Midi, il s’épuise dans la fournaise des pièces à produire et le combat militant. Il raconte aussi la famille, l’amour de Rose, le chahut des garçons, les efforts rageurs pour se payer des vacances... Une vie d’ouvrier, pas plus, pas moins. Jusqu’au grand silence du 16 juillet 1974. Louis meurt accidentellement. Et pourtant l’impossible monologue se poursuit, retraçant la vie sans père de ce fils qui n’avait que sept ans au moment du drame. Partagé entre le désir d’échapper à ce fantôme encombrant dont tout le monde tisse l’éloge et la peur de trahir, c’est à lui maintenant de devenir un homme.
Ce roman intense brosse la chronique de la France ouvrière des années 60-70, le récit intime de l’absence, la honte et la fierté mêlées des origines.
Avis : La couverture m'avait fait songer à un roman social où il ne serait que question de monde ouvrier et je craignais un petit peu la lecture de ce livre.
Finalement, j'ai été emportée.
Dans ce dialogue, ou plutôt monologue du père à son dernier fils, il lui parle de l'usine les quarante premières pages (je m'interrogeais d'ailleurs ce qui pourrait être dit dessus durant tout le livre !) pour, ensuite, aborder d'autres sujets, dont l'amour, les vacances. Il se révèle à travers son discours.
Cette phrase à propos de l'amour durant son enfance m'a marqué : "Tu sais l'amour c'était un peu comme l'école, y penser c'est perdre son temps, je ne le vois pas vraiment dans ce rez-de-chaussée humide, d'ailleurs je ne le recherche jamais vraiment, je me dis que ma mère m'aime, mon père aussi, mais que l'amour n'est pas essentiel dans nos vies, que comme l'école il existe chez les uns, un peu moins chez d'autres et pas du tout pour certains, et j'en viens à me dire - mais sans trop m'arrêter là-dessus - que ceux qui vont à l'école connaissent l'amour comme une évidence."
Le 16 juillet 1974 va changer les choses, l'ordre établi. Au fil du livre, il va en changer également la perception car nous terminons par les pensées de ce jeune fils devenu adulte.
Le style de l'auteur nous transporte. Le rythme est excellent et rend la lecture très agréable.
J'ai perçu ce livre comme un hymne à la vie mais également une réflexion sur la transmission père-fils.
Finalement, j'ai été emportée.
Dans ce dialogue, ou plutôt monologue du père à son dernier fils, il lui parle de l'usine les quarante premières pages (je m'interrogeais d'ailleurs ce qui pourrait être dit dessus durant tout le livre !) pour, ensuite, aborder d'autres sujets, dont l'amour, les vacances. Il se révèle à travers son discours.
Cette phrase à propos de l'amour durant son enfance m'a marqué : "Tu sais l'amour c'était un peu comme l'école, y penser c'est perdre son temps, je ne le vois pas vraiment dans ce rez-de-chaussée humide, d'ailleurs je ne le recherche jamais vraiment, je me dis que ma mère m'aime, mon père aussi, mais que l'amour n'est pas essentiel dans nos vies, que comme l'école il existe chez les uns, un peu moins chez d'autres et pas du tout pour certains, et j'en viens à me dire - mais sans trop m'arrêter là-dessus - que ceux qui vont à l'école connaissent l'amour comme une évidence."
Le 16 juillet 1974 va changer les choses, l'ordre établi. Au fil du livre, il va en changer également la perception car nous terminons par les pensées de ce jeune fils devenu adulte.
Le style de l'auteur nous transporte. Le rythme est excellent et rend la lecture très agréable.
J'ai perçu ce livre comme un hymne à la vie mais également une réflexion sur la transmission père-fils.
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