vendredi 9 septembre 2016

"Pandore au Congo" d'Albert Sanchez Piñol

Avec la rentrée, le club de lecture a repris. Pour ce mois de septembre, nous devions lire "Pandore au Congo" de l'écrivain catalan Albert Sanchez Piñol, paru chez Babel.

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Titre : "Pandore au Congo"
Auteur : Albert Sanchez Piñol
Traducteur : Marianne Millon
Genre : Récit
Editeur : Babel
Parution : 2010 / 450 pages
ISBN : 978-2742791088


Ce qu'en dit l'éditeur : 1914. L'Empire britannique est à son zénith et Londres s'apprête à subir les foudres du Kaiser. Thommy Thomson oeuvre dans l'ombre pour un plumitif mégalomane quand un avocat lui propose un marché insolite : écrire l'histoire de son client, Marcus Garvey, un gitan accusé d'avoir assassiné au Congo les fils du duc qu'il servait.
Publié avant le procès, le récit concourt par son immense succès à sauver de la potence celui que tout accuse. II met au jour le détail de l'expédition enragée de cieux aristocrates qui s'enfoncent clans la jungle congolaise jusqu'aux confins du monde, aiguillonnés par la fièvre de l'or. Avec Marcus, ils vont mener la première guerre verticale de l'histoire contre une armée insolite surgie des entrailles de la terre. Par convoitise pour une de ces créatures, les hommes ouvrent la boîte de Pandore et les intenses tropiques débrident ceux qui ne savent plus tenir leur rang. Les sang-bleu se révèlent de fieffées canailles et un pauvre domestique s'érige en sauveur de l'humanité.
Dans cette aventure qui semblait établir le triomphe de la justice des hommes, tout n'est que chimère; seule la fiction y gagne des lettres de noblesse.


Avis : Le titre m'a interpelée puisqu'il cite le Congo (j'ai vécu au Congo français durant mon enfance). Je m'attendais à y trouver des souvenirs comme dans "Les yeux dans les arbres" de Barbara Kingsolver, mais pas du tout. Et ce ne fut pas un problème.
Effectivement, la forêt du Congo n'est qu'un cadre à l'histoire et elle pourrait se dérouler dans une autre forêt lointaine.

Le personnage principal est attachant. La découverte, en début de livre, qu'il est le nègre du nègre du nègre est amusante.
C'est intéressant de suivre son évolution au fil du livre. En prenant de l'âge et de l'expérience, il change, fait son trou.

J'ai lu ce livre facilement et le rebondissement de la fin m'a prise au dépourvu. Je ne m'y attendais pas !
Ce livre m'a donc surprise plusieurs fois, et chaque fois positivement.


2 commentaires:

  1. Coucou,

    Juste te féliciter de ne pas avoir oublié de citer la traductrice, bravo Florence, on les oublie trop souvent :-)

    Je te conseille de lire La peau froide, publié en 2004.

    Bisettes,

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  2. Hello !
    Je les cite toujours, elles sont tellement importantes. J'ai lu récemment qu'elles étaient des écrivains à part entière car elles sont le double travail de traduire, d'écrire correctement tout en respectant le style initial. Un dur travail !
    Et pourtant, oui, on les oublie trop souvent...
    Les citer est ma petite contribution ;)

    Je vais voir pour me procurer La peau froide.

    Bises

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