mardi 14 novembre 2017

"Par le vent pleuré" de Ron Rash

Chaque année, au moment de la rentrée littéraire, ma libraire organise une soirée où elle nous conseille quelques livres qu'elle et sa collègue ont sélectionnés. Souvent, elles préfèrent nous parler des livres qui ne font pas les gros titres. Dans leur sélection, j'avais repéré "Par le vent pleuré" de Ron Rash.

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Titre : "Par le vent pleuré"
Auteur : Ron Rash
Traducteur : Isabelle Reinharez
Genre : récit
Editeur : Le Seuil
Parution : 2017 / 208 pages
ISBN : 978-2021338553


Ce qu'en dit l'éditeur : Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d'ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s'appelait Ligeia, et personne n'avait plus entendu parler d'elle depuis un demi-siècle.

1969 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l'insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C'est l'époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d'un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et emporter dans le tourbillon des tentations. Le temps d'une saison, la jeune fille bouleversera de fond en comble leur relation, leur vision du monde, et scellera à jamais leur destin – avant de disparaître aussi subitement qu'elle était apparue.

À son macabre retour, les deux frères vont devoir rendre des comptes au fantôme de leur passé, et à leur propre conscience, rejouant sur fond de paysages grandioses l'éternelle confrontation d'Abel et de Caïn.

"Rash est un conteur envoûtant, qui fait monter avec brio la tension entre le passé et le présent de l'histoire. Une histoire fondée sur le contrôle, le Mal et la nature même du pouvoir, celui de sauver comme celui de tuer." The Washington Post

Ron Rash, né en Caroline du Sud en 1953, a grandi à Boiling Springs et obtenu son doctorat de littérature anglaise à l'université de Clemson. Il a écrit à ce jour quatre recueils de poèmes, six recueils de nouvelles – dont Incandescences (Seuil, 2015), lauréat du prestigieux Frank O'Connor Award, et cinq autres romans, récompensés par divers prix littéraires : Sherwood Anderson Prize, O. Henry Prize, James Still Award. Une terre d'ombre (Seuil, 2014) a reçu le Grand Prix de Littérature policière. Ron Rash vit en Caroline du Nord et enseigne la littérature à la Western Carolina Universit
 

Avis : L'histoire alterne entre le passé et le présent. Le narrateur est l'un des deux frères.
La fresque de la vie dans cette petite ville durant l'été 69 y est vraiment bien décrite. Le lecteur s'y croirait.

La relation entre les deux frères est riche et nous en comprenons toute la teneur tout au long du roman.
Le suspens n'est pas l'élément primordial, car nous devinons aisément, grâce au recul du lecteur, ce qui a pu arriver à Ligeia.
Cependant, même si le suspens ne m'a pas tenu en haleine, j'ai dévoré le livre, voulant connaître les tenants et aboutissants.

Une fresque familiale très agréable à lire.


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